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Petites fictions dans ma réalité ... - Page 65

  • Et ou mais ? ... Fait de lune.

    Dans le pénombre naissant, nos corps enchevêtrés reposent dans la douce et tendre vibration.

    Celle là, connue et retrouvée à chaque fois que ceux là raisonnent en lumière mélodieuse plus ou moins , il est vrai, en tout vacarme selon la distance entre eux, laissée.

    La lune, encore timide, nous a murmuré au creux de l’oreille que la nuit serait calme, baignée de la sereine harmonie des amants apaisés.

    Certes, elle a souri, l’espiègle, en nous confiant ce message.

    Elle, avec sa rondeur, n’ayant pas mine d’y toucher au plaisant plaisir de l’humour en levé d’étoiles, toujours confidente et témoin des cœurs et des corps à l’unisson, rayonnants en magnifique.

    Est ce la jalousie qui lui laisse susurrer de la sorte de telles âneries ?

    Après tout, en matière de rayons, elle en connaît depuis longtemps ainsi que sur leurs effets chatoyants…

    Et donc, si il y en a une qui sait resplendir, qui n’est d’ailleurs que resplendissements dans la nuit, c’est bien elle !

    Cependant, vous savez, après si longtemps là haut dans le ciel, il faut bien provoquer l’amusement et celui là est si simple, si joli à regarder, qu’à chacun de ses cycles, elle y va de son petit couplet hypnotique rassurant …

    Elle sait, la coquine, l’étincelle même infime qui réveillera, juste un peu plus tard, les endormis en toute quiétude bienheureuse que nous sommes pour l’heure .

    Elle connaît le tumulte qu’elle agite à loisir lorsqu’elle exhibe, impudente, son ultime rondeur.

    L’incontrôlable déferlante grondante de passion entière qui nous enveloppe et nous emmène en extrême sensualité, à nous laisser croire que satiété ne rime en rien avec jamais.

    Nos corps et nos cœurs toujours en murmures de je t’aime pousseront la gamme dans l’harmonique la plus démesurée, satureront tous les filets échappés, amplifiés, sans nul doute, comme jamais.

    L’iridescente symphonie faisant alors exalter pour quelques heures la voix unique et merveilleuse de celui là nommé « amour ».

    Le prodigieux vacarme sera tel que rien ne pourra l’atténuer et cela durera encore et encore …Jusqu’à l’aurore.

     

    Car oui, petite lune resplendissante chérie, nul ne peux rivaliser avec ton parfait éclat.

    Nous ne faisons qu’étinceler nos assourdissants cœurs battants la démesure de tout l’amour grandissant.

     

    Mais pour l’heure, chut …

    L’enchevêtrement est parfait, la vibration opalise de tendresse infinie.

     

     

    -« Que veux tu ?

     - Juste toi. »

  • Méli-Mélo en dodo d'A....

    Le sommeil est une denrée rare, un bien précieux que je ne peux refuser quand il se présente.

    Il est tout de caprice vêtu lorsque tu es si loin, si prés de moi et, comme je déteste ces heures là !

    Celles là…

    Sombres et si bruyantes qui s’agitent en belliqueuse mesquinerie lorsque raisonne ton absence.

    J’aimerai pouvoir me pencher sur ce lit et me dire, ceci est le lieu où je vais sacrément bien dormir et me reposer, en joliesse, qui sait !

    Cependant, je m’épanche en retenant mon souffle, en me demandant combien de temps je fermerai les yeux et m’enfuirai aux jardins paisibles qui savent bercer les âmes de douceurs jamais monotones.

    Quoi de plus doux en effet, qu’un rêve qui nous berce dans ses bras exquis de douillets et de délicieux en suave opulence ?

    Ceux d’un amour, c’est certain.

    Pourtant dormir de tout son saoul en parfaite voluptueuse ivresse est aussi un plaisir qui ne se mesure pas.

    Il se prend, comme ce sentiment là, dans toute l’exubérance dont il est capable et s’octroie ainsi en son sein, en huit clos terrible de tendre attitude.

    Allez mon amour !

    Allons trouver le sommeil …Ou pas …

    La lune sera bientôt haute et pleine.

    Laisse moi dire à ton corps que je le désire encore et toujours, toujours et encore.

    L’emmener sur les chemins de tendresse fougueuse et de délices dévorants jusqu’au moment où le sommeil nous emportera dans le méli-mélo de nos corps en paix …pour un temps.

    Oui …

    Je sais …

    Je me la joue en parfaite crâneuse …

    J’aimais bien l’idée …

    Un baiser ?

     

     

    - « Que veux tu ?

     - Juste toi. »