Le sommeil est une denrée rare, un bien précieux que je ne peux refuser quand il se présente.
Il est tout de caprice vêtu lorsque tu es si loin, si prés de moi et, comme je déteste ces heures là !
Celles là…
Sombres et si bruyantes qui s’agitent en belliqueuse mesquinerie lorsque raisonne ton absence.
J’aimerai pouvoir me pencher sur ce lit et me dire, ceci est le lieu où je vais sacrément bien dormir et me reposer, en joliesse, qui sait !
Cependant, je m’épanche en retenant mon souffle, en me demandant combien de temps je fermerai les yeux et m’enfuirai aux jardins paisibles qui savent bercer les âmes de douceurs jamais monotones.
Quoi de plus doux en effet, qu’un rêve qui nous berce dans ses bras exquis de douillets et de délicieux en suave opulence ?
Ceux d’un amour, c’est certain.
Pourtant dormir de tout son saoul en parfaite voluptueuse ivresse est aussi un plaisir qui ne se mesure pas.
Il se prend, comme ce sentiment là, dans toute l’exubérance dont il est capable et s’octroie ainsi en son sein, en huit clos terrible de tendre attitude.
Allez mon amour !
Allons trouver le sommeil …Ou pas …
La lune sera bientôt haute et pleine.
Laisse moi dire à ton corps que je le désire encore et toujours, toujours et encore.
L’emmener sur les chemins de tendresse fougueuse et de délices dévorants jusqu’au moment où le sommeil nous emportera dans le méli-mélo de nos corps en paix …pour un temps.
Oui …
Je sais …
Je me la joue en parfaite crâneuse …
J’aimais bien l’idée …
Un baiser ?
- « Que veux tu ?
- Juste toi. »