Funambule accrochée à une étoile,
Elle équilibre en juste lumière,
Le tu que son fichu cœur caresse en fier,
Le vous que son cœur voile
Mû de peur grossière,
Du chant de l’aurore augurant la brève,
Que le matin enfuient toujours les doux rêves,
Ceux qui ne parlent que de lui,
Préservant néanmoins en son seing magique,
Son parfum follement sensuel et unique.
Libérés alors de tout leur suc délicieux,
Enivrant la belle de l'inopiné aux cieux,
Les yeux bien ouverts, la bouche riante et prise,
Bien en mal de poindre sa langue cerise.
Las ! Volutes voluptueusement chutent.
Tel celui là qui cligne en coups de semonce, sa mécanique à tintamarre détesté.
Et tu m'enlaces à la garde de tes yeux rieurs, pour ce nous magnifiquement lié.
Psiitt... Matin passe toujours à un plus tard qui ne sera plus jamais.
Commentaires
Magnifique poème qui nous emmène vers le bonheur.
Merci infiniment.
Merci