Lorsque je pose les yeux sur les choses qui m’entourent, je m’aperçois que toutes celles là, portent ton nom, écrit avec application par mes soins, sans lassitude aucune .
Est ce que l’on se lasse d’ailleurs d’écrire son amour, la lassitude ici, est elle une association à faire ?
Ca me semble aussi incongru que de rétrécir son cœur au juste nécessaire vitale, pour ne plus jamais aimer.
Ok, ok, je m’égare…
J’adore l’idée qu’à l’insu de tous, mon amour pour toi se décline sur chaque truc ou n’importe quel machin ou bidule, avec en musique de fond, notre mélodie du bonheur qui me fait songer quelques fois que je suis un vacarme d’amour taguant à tout va …
J’ai repeint mon univers avec ton sourire radieux, tes yeux si chaleureux, ton adorable bouche sensuelle, tes mains habiles douces et fortes, ton corps affolant de perfections et partout, où mon regard se pose, tu es là en resplendissante présence : tu raisonnes et rayonnes inéluctablement.
Si, de surcroît, il me vient la fantaisie de fermer les yeux, le goût merveilleux de toi, ton odeur qui m’enchante, ta voix qui me ravit emplissent soudain tout ce que je suis et me chavire en douce, en délicieux tourments.
J’en viens à penser que je suis, mon amour, « obsédée » de toi…
Est ce un mal ?
Est ce un bien ?
Il va sans dire que la répercussion sur mon goût de la liberté en a pris sérieusement un coup dans le « L » .
L’on peut même se demander si la distance, nécessaire à chaque chose et par conséquent considérablement modifiée, n’engendre pas un aspect détestable de la restriction de pensées et d’actions en toute autonomie.
L’on peut tout à fait et forcément l’envisager ; cependant, l’on se doit de nuancer tout ça, car, il ne faut ne pas oublier la transformation qui est au cœur du creux de votre être.
Celle là qui vous fait voir le monde certes sous son ciel, néanmoins sous un jour nouveau permettant de grandir encore en ouvrant davantage votre esprit.
Il va de soi que, sur ce truc là, c’est une parfaite réciprocité déclenchée : votre ciel, son ciel deviennent un ciel en made in juste fait par vos soins.
Bien sûr, vous me direz, peut être en ricanant un brin, que cela peut exister aussi sans cette alchimie si particulière et l’on ne peut qu’en convenir puisque, à bien y réfléchir, ce qui booste les petits humains que nous sommes, n’est qu’amalgame de physique et de chimie s’agitant, se combinant sous couvert d’évènements x ou y, heureux ou malheureux.
Et chacun, ici, sera sans doute d’accord que le x en heureux, et bien, il n’y a rien de mieux… pour le boostage de quelque nature …
Alors oui, mon amour, j’aime bien l’idée d’être obsédée par toi, d’être « obsédée » de toi parce que je m’attache à grandir en meilleure et je n’échangerai ça contre aucune pseudo liberté à la manière de comptoir des indes, cela fonctionne assurément, mais cependant, qu’un temps.
Pardon ?
Comment ça ?
Qu’entend je dans les clics clics énervés des claviers ?
La physique et la chimie des corps , aussi … !
Certes, le facteur temps peut tirer la seconde à lui quand ça le tempètorise dans le sable éparpillé de sablier cassé.
Néanmoins, ce qui est bien avec ces registres là, c’est qu’il suffit d’un élément ou particule pour transformer ce qui est et, pour l’application qui nous concerne, celle de grandir en meilleur, pourquoi envisager que l’on va chercher à altérer ce qui est en la modifiant ?
Le x en heureux, vous vous souvenez ?
Et puis, il s’agit du plus beau des sentiments, celui là qui ne se rencontre pas souvent dans son plus pur état.
Pourquoi, dieu ou diable, l’on conviendrait qu’il faille le galvauder pour une histoire idiote de perspectives en x ou y ?
C’est sûr, il en hausserait les épaules celui là en contemplant ces pitreries affligeantes et se dirait sans doute, qu’il a mieux à faire ailleurs, dans d’autres cœurs qui savent eux le juste secret, celui qui me fait t’écrire aujourd’hui tout fort, mon amour, que je suis « obsédée » de toi.
-« Que veux tu ?
- Juste toi. »