Ce que veulent les femmes ...

Les femmes sont des animaux curieux, tiens, voilà autre chose …

 

Les hommes ont la part belle dans la propagation de cette idée saugrenue (d’un point de vue féminin) mais à bien y réfléchir, ce qu’ils posent est vrai : l’animal le plus évolué, c’est qui déjà ?

Curieux ?

Ouf, tant mieux cela fait avancer les hommes alors …

 

Bref.

 

Il faut envisager sans doute une autre traduction dans leur bouche, celle qui leur va bien quand ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre ce que nous voulons …

 

Mais en fait, que voulons nous ?

 

Je passe tout le côté égalité, droits etc. … Parce que là encore, ils s’en fichent comme de leur premier préservatif .

 

Nan, ce qui intéresse la plupart des hommes c’est de savoir comment nous fonctionnons, réagissons à leurs parades ou simulacres de parades amoureuses parce qu’après tout, il n’y a indubitablement que la survie de l’espèce qui ne les affecte vraiment ou tout du moins, juste une partie, sans l’espèce aboutie au bout du compte.

 

Alors pour cela, ils se sont mis à lire des « livres » parlant des hommes et des femmes et malgré tout, ils n’y comprennent encore rien.

 

 

Bah, il paraît que l’on subit un retour des « cowboys » et il est certain que du coup, les relations hommes/femmes vont faire un bond de … ouhla tant que ça, en arrière !

 

Diantre !

 

Le plus ennuyeux du même coup, c’est que les femmes, elles, non plus ne savent plus vraiment ce qu’elles veulent (car on n’oublie pas : l’animal le plus évolué et curieux, de surcroît) ; néanmoins pour elles, bien sûr, pas question d’un retour en arrière …

 

Alors ?

Ben oui, alors ?

 

Soupir …

 

On se cherche sans se regarder avec des plans distribués au plus grand nombre aux petites croix bien installées sur papier cependant posées à la vite, par des décideurs non concernés . On mange de l’information erronée à satiété pour un résultat obsolète .

 

Au final ?

Des gens malheureux cachant leur mal être de se sentir si abandonnés dans ce monde sans cœur (CF : les sus nommés)

 

Moi, je dis donc merci messieurs pour cette prouesse, non contents de mettre le bordel dans votre sexe et partout ailleurs, vous avez finalement réussi à nous coller le doute quant au processus d’évolution .

 

Il n’y a pas à dire, il va y en avoir du boulot pour continuer à avancer et non, à régresser .

 

Animal curieux, vous avez dit animal curieux ?

Aimer en "both" ...

…

Je ne veux pas t’aimer.

Non, je ne veux pas.

 

Je ne veux pas t’aimer que quand tout va bien.

 

Je veux être à tes côtés lorsque tu pleures aussi bien que quand tu ris.

Est ce que l’amour doit être « limité » aux seules conditions de bleu parfait ?

Je ne le crois pas.

 

L’amour est un partage.

L’amour n’est pas soumis à un système de requêtes.

L’amour ne se conditionne pas, ne s’enferme pas .

 

Quand tu me regardes et que tu me dis que je suis belle, que rien ne doit souiller cette beauté, je ne suis pas d’accord.

Quand tu plonges tes yeux dans mon âme et qu’elle te semble si parfaite, que tu soulignes que tu ne veux pas l’entacher avec des choses si affreuses qu’elles pourraient la teinter d’une autre couleur, je ne suis pas d’accord.

Ne serai je alors qu’un joli objet que l’on ne sort que pour le plaisir de se faire du bien au cœur ?

 

Je ne le veux pas.

 

Ta peine est si grande, si immense, je le sais.

 

Tu te sens impuissant, chevalier sans armure face à cette faucheuse de vies.

Je me sens impuissante, princesse sans pouvoir face à cette quête que tu ne souhaites que tienne.

Et pourtant, nous détenons le pouvoir le plus incommensurable, celui qui est et qui par sa seule existence peut révéler le Monde.

 

Alors ?

Je me tiendrai là, juste à tes côtés car tu le sais, je fais partie de toi, tu fais partie de moi jusqu’à la fin des temps.

 

…

 

 

Elle referma le cahier où chaque jour, elle consignait l’histoire de la Dame.

Elle avait des larmes plein les yeux.

Elle savait que le doute envahissait le cœur de celle qui l’avait désigné pour relater cette histoire et elle aussi, se sentait impuissante face à tout ce désarroi.

Elle se dit qu’elle ne connaissait pas de prières.

Elle se dit qu’elle n’était qu’une petite "scribouillarde" qui pouvait simplement par la danse des mots faire que les cœurs chavirent en bonheur, que les esprits s’envolent en pays de lumière …

 

Donc, elle tapa à « sa » porte à « Elle », la redoutable et redoutée faucheuse de vies puisqu’il fallait en passer par là.

« Elle » lui ouvrit .

Le froid remplit alors immédiatement son cœur cependant, elle devait tenir bon et se rappeler que l’on devait être humble face à « Elle » .

 

- « Je viens vous enquérir Madame pour une affaire de la plus haute importance. »

Et la Mort la regarda et sourit …