Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Sans... Ou, privée de vous - 01h16

    L’aube blafarde m’a cueillie la peur au ventre, les larmes ruisselant sur mes joues, l’âme désarçonnée. 

     

    Je vacille, Amour.

    La neige a tout envahi ici teintant ce civilisé de gris sale, oppressant et anéantissant l’espoir soudain bâillonné.

    Je ne peux m’empêcher de frissonner à la sauvagerie surgissant du chaos né de ce monde sans lumière qui est le votre désormais depuis tous ces jours passés. 

    La faim fera sortir les loups.

    Je frémis de mon impuissance à ne pouvoir être à vos côtés qu’en seules pensées avec suppliques adressées aux dieux, diables, saints et angelots de vous garder sauf et en bonne santé.

    Qu’ils bandent leurs arcs, dégainent leurs épées, réservent leurs boules de feu  en sévices insensés aux impies désignés !

    J’enrage de mon infortune arrogance versée en présomptueuse impétuosité, pardonnez ce singulier excès et n’y voyez que l’importance soulignée, la votre.

     

    Je vous en conjure, Amour, prenez  un soin infini de vous !

    A vous seulement,

    Votre aimante amante aimée.

     

     

    -« Que veux tu ?

    - Juste toi. »

     

     

    pour blog-album paris-2.jpg

     

  • Sans... Ou, privée de vous - 11h25

    Vos mots aujourd’hui me sont parvenus.

    L’étrange saisissant émoi suscité a failli me faire trébucher de cette boite aux lettres à l’intimité de notre chambre désormais blême.
    J’ai vacillé en imaginant vos doigts déposant à la hâte ces douces douceurs que sont tous ces déliés là et vos lèvres désirables scellant en clos pour l’apothéose suprême.
    Je les ai tenus alors plus fermement serrés en montant bravement la flopée de marches, tout me rappelant ici, le vide impérieux que vous laissâtes en refermant la porte de notre maison si terne devenue.
    Il m’est difficile de concevoir de ne pas vous confier le désarroi de vous savoir si loin dans ce pays sauvage, n’ayant aucun adressage affecté et je brûle pour vous de cette fièvre en tourments que votre seul retour, pourra apaiser.
    Je l’ai précieusement ouverte, cette missive, laissant répandre à flots toute la retenue jusque là endiguée en osmose avec vos délicieux mots si voluptueusement et somptueusement dressés.

    Au nom du ciel, Amour, vous me manquez!
    A vous seulement.
    Votre aimante amante aimée.

     

    - «Que veux tu ?
    -  Juste toi. »