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Sans... Ou, privée de vous - 01h16

L’aube blafarde m’a cueillie la peur au ventre, les larmes ruisselant sur mes joues, l’âme désarçonnée. 

 

Je vacille, Amour.

La neige a tout envahi ici teintant ce civilisé de gris sale, oppressant et anéantissant l’espoir soudain bâillonné.

Je ne peux m’empêcher de frissonner à la sauvagerie surgissant du chaos né de ce monde sans lumière qui est le votre désormais depuis tous ces jours passés. 

La faim fera sortir les loups.

Je frémis de mon impuissance à ne pouvoir être à vos côtés qu’en seules pensées avec suppliques adressées aux dieux, diables, saints et angelots de vous garder sauf et en bonne santé.

Qu’ils bandent leurs arcs, dégainent leurs épées, réservent leurs boules de feu  en sévices insensés aux impies désignés !

J’enrage de mon infortune arrogance versée en présomptueuse impétuosité, pardonnez ce singulier excès et n’y voyez que l’importance soulignée, la votre.

 

Je vous en conjure, Amour, prenez  un soin infini de vous !

A vous seulement,

Votre aimante amante aimée.

 

 

-« Que veux tu ?

- Juste toi. »

 

 

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