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Petites fictions dans ma réalité ... - Page 52

  • Fantaisie en machins de poésie...

    Approche encore mon bel et tendre amour,
    Il me faut te glisser ici et maintenant,
    Le désarroi soudain de mon cœur troubadour
    Qui, irrémédiablement, se croyait pourtant
    A l’abri des fariboles tumultueuses
    De ce sentiment splendidement tortueux,
    Celui là que l’on forme en délicieuses :

    « Amour » .

    Magnifique hors champs, rescapé vertueux,
    Bouleversant ce que je suis, là debout,
    Alors que je ne te connaissais pas du tout.
    Je me sens soudain transporté sans attendre
    Prêt à jouer ici la carte du tendre.
    Je …

    DIM – DAM – DOM
    -« Le petit Alexandre Dusalon attend sa maman à l’accueil du magasin ».
    DIM – DAM – DOM

    Zut …
    Qu’est ce que je me disais moi ?
    C’est fou ça ; tu fais tes courses au supermarché et paf, un peu de musique classique et paf, tu te mets à penser en machins de poésie !
    En revanche, elle est passée où la nana plutôt pas moche…
    Et M… !!!

    Et Bruno grommelant et fortement désappointé, pousse son caddy vers le rayon frais.




    Nb :
    Si il suffisait d’écrire un poème d’amour pour dire « je t’aime » que cela serait simple de difficultés difficiles…

    Nb2 :
    -« Que veux tu ?
    - Juste toi. »

  • En vol d'amour ...

    Je me suis réveillée ce matin avec l’envie irrésistible de te murmurer au creux de l’oreille, l’amour chantant en chaque partie de ce que je suis, sous la forme audible par celle çi, de ces trois petits mots ensemble emmêlés si adroitement et étroitement en bon .

     

    Alors que je m’apprêtais à le faire, j’ai soudain réalisé que je n’étais qu’un papillon …

     

    Zut … Zut … Zut !

     

    (en forme de bruissements d’ailes)

     

    Comment faire quand on est une papillon-fille amoureuse pour déclarer à celui que l’on aime tout cet amour que l’on a au fond de son soi de papillon ?

     

    J’ai eu beau pourtant creuser ma petite tête (foi de papillon, soyez en persuadés) , je n’ai cependant rien trouvé de mieux que de voler en tout prés de toi sous le soleil radieux, te suivre toi et toujours toi jusqu’au plus loin là bas…

     

    Si vous saviez alors comme il est doux de tourbillonner langoureusement en parfaite harmonie sous ces rayons chauds, à faire presque percevoir les magnifiques vibrations en joliesse exquise de l’amour de nos cœurs de papillon.

     

    D’ailleurs, c’est ce qu’a dû ressentir cette promeneuse s’extasiant soudain de nous voir ainsi liés, nous, les papillons bleus en vol d'amour, beau en pleine lumière.

     

     

    -« Que veux tu ?

    - Juste toi. »