Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Petites fictions dans ma réalité ... - Page 41

  • Mise en forme d’un fonds nommé désir...

    J’ai comme une espèce de truc bizarre qui me colle à la peau .

     

    Je trouve toujours des objets abandonnés, perdus par leur propriétaire et bien souvent, avec de drôles de bonus inattendus…

     

    Une sorte de découvreuse en inopiné, de trésors …

     

    Si j’arrivais un jour à ce que je déniche, un ticket gagnant pour l’ivresse du matériel à consommer sans modération !

    Mais bon, ça, c’est illusoire et je ne suis pas si sûre, en fait, que d’être en abondance de biens soit une réalité tant sereine que cela.

     

    Bref.

     

    La chose découverte cette fois, l’a été en me baladant sur les lieux débarrassés d’un vide grenier ; à croire que ce pauvre portefeuille en cuir tout élimé n’ait pas inspiré grand monde et que son vendeur, de profit bas lassé, ait jugé bon de l’abandonner.

    Pourtant, il a un certain charme ce cuir plein de caractère, tout poli, adouci par le temps, buriné d’une couleur impossible de miel doré.

    Moi, je l’ai trouvé irrésistible et je l’ai ramassé !

    La surprise a été de constater qu’il contenait en pliées : deux photos toutes craquelées aux couleurs éteintes, une carte postale toute délavée souhaitant un anniversaire tendre et joyeux et une lettre griffonnée à la hâte à l’encre passée.

    Il se dégage toujours une émotion palpable qui me met en fleur de cœur.

    J’imagine, bien évidemment en « inventeuse » d’histoires patentée, l’importance placée là, la tendresse de les regarder encore et encore.

    J’ai eu vraiment de la peine d’envisager que celle là avait été dérobée et qu’en fait, il me fallait, derechef, la rapporter à la maréchaussée afin que son propriétaire ait la même idée de secours insensé et la retrouve en inespérée.

    Pourtant, et je m’en excuse, je n’ai pu m’empêcher de lire ce qui était écrit avant de partir sous les sourires amusés de ceux là, conservateurs désormais de cet objet à passé de beauté inégalée.

     

     

    Sors, Insensé, de mon cœur épanoui de lui.

    Vagabonde doucement fort en loin d’ici.

    Approche, délicieusement en tendresse,

    De lui pour fondre en délicates caresses,

    Telles imperceptibles murmures, sur son corps

    Que j’adore, en clamant encore toujours :

    « j’ai envie de toi mon important, mon amour ! »

    A jamais, sans cesse, mon désir de lui, si fort.

     

     

    La difficulté de la beauté de l’amour est de savoir se révéler en pleine lumière sans que nul n’ait besoin de tergiverser, la vision simplifiée de la plus merveilleuse des complications compliquées.

     

     

    -« Que veux tu ?

    -  Juste toi. »

  • NB : I love you, too ...

    Je vais sortir maintenant, révélée ma peau en pleine lumière, resplendir de tout l’amour dont tu m’as caressée, gorgée, épanouie.

     

    Mon corps rayonne, mon être resplendit et c’est sur la pointe des pieds que je passe la porte, à regret infini de te quitter, pour aller travailler, non sans avoir partagé, un dernier délicieux baiser dont tu as le secret.

     

    Et alors que j’avance vers ma journée, je me surprends à penser à mon retour ce soir que je saurai précipiter afin de plus vite être là, quand tu rentreras, car quoique tu en dises, mon importance, c’est toi, car quoique tu en dises, mon amour, je suis à toi.

     

    Et je me fous royalement, ou presque,  de ce planning fichtrement insensé que Birgitta m’assène dès que le chauffeur referme la porte de cette spacieuse voiture confortable, en me  souriant et en me lançant comme à chaque fois, son poli et respectueux,

    -« Bonjour, Madame la présidente. »

     

    Et moi ....

    Et bien, moi ...

    J'ai déjà envie de toi ...

     

     

    - « Que veux-tu ?

    - Juste toi. »