Un jour tout bascule…
Vous devenez celle par qui l’assomption de Marie est brûlée par les deux bouts, une fin en soi finalement, en ayant seulement voulu témoigner en éclat de la beauté d’un lieu, d’un recueillement bienvenu après des dédales dévalés promptement à toutes images illuminées.
Ca bien sûr, c’est mon imagination qui prend le dessus après que j’eusse mis consciencieusement le feu au protège bougie en ne souhaitant simplement qu’allumer ce nouveau style de cierge à prières dans cette superbe église Saint Louis de Fontainebleau.
Merci à une marque fort connue d’eau pétillante d’avoir sauvé le tout.
Bon, c’est idiot, je ne l’avais pas inscrit sur ma liste de choses à faire avant que je ne devienne un foutu tas de poussière : brûler une église !
Je plaisante.
Fichtre !
Ma grand mère m’a glissé à tout va et très fort en fait, d’ouvrir cette fichue bouteille et d’ inonder le tout.
Alors pardon encore aux autres bougies désormais noyées et aux prières qui ne s’envoleront peut être plus jamais.
Zut .
Je suis désolée.
Pourtant, j’étais si heureuse de ces heures de bonnes surprises en découverte de Fontainebleau, tombée sous le charme de cette ville là.
Des photos s’imposaient pour moi, je partagerai cela avec vous.
Voilà.
Pas de texte donc, juste ce blabla.
Néanmoins …
Et en pleine lumière douce, mon aimé, recevoir ce baiser qui je sais, me laissera jusqu’à la fin des temps figée ici, dans ce ciel si bleu.
J’aurai dû taire mon amour, me voici punie.
Elle avait ce pouvoir que je n’ai pas, celui de me pétrifier là, en recevant cet ultime baiser délicieux de vous.
Et tandis que s’ouvre l’objectif du photographe pour capturer cette vision charmante, elle s’éveille et découvre qu’il est à ses côtés.
L’espace d’un instant magiquement inespéré, leurs lèvres goûtent au plaisir retrouvé de leurs doux baisers.
L’obturateur fait son office et s’envole la magie.
Je sais que j’entendrai toujours battre mon cœur à l’unisson du votre pour l’éternité, mon amour.
Je suis à vous, à jamais.
-« Que veux tu ?
- Juste toi. »