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Petites fictions dans ma réalité ... - Page 22

  • Des dits de l'A...

    L’impétueux désir de vous me clouant brûlante dans ce grand lit froid m’égare la nuit durant, torturée par votre insupportable absence, dans un sommeil alerte de grand n’importe quoi, pour me jeter aux aurores, dans les affres des heures blêmes d’une journée triomphante de morne plat, en moribonde épouvantée.

    Je me traîne ainsi sans goût aucun sous lumière froide glaçant mon âme, figeant mon cœur dans une prison  plus vile que le trépas.

    Que l’imbécile crie fort sur la falaise car étouffée par le vent malmené par le hurlement des vagues, je n’entends , ni ne vois.

    Fadaise, sans doute, à décimer derechef proclameront dans un éclat de rire les volontaires orgueilleux qui règnent et imprègnent les méandres d’ici bas où la sécheresse de leur cœur n’a d’égale que leur lenteur à percevoir, en fats.

    Car l’effroyable enfer est ici et, je suis condamnée à errer noyée d’amour nimbé jusqu’au jour de votre retour éblouissant où d’un seul baiser, tout sera magnifiquement transfiguré.

    Attachée par vos caresses, je me libérerai du poids de cette vie sans vous où je n’existe pas.

    Je m’ouvrirai, les ailes enfin déployées.

    Vous êtes ma renaissance. La source, mon amour, où je peux boire sans fin avec l’envie d’encore.

    Déjà mon corps frissonne d’imaginer votre capture enroulée de puissante volupté ne laissant place à nulle autre issue que celle de rendre les armes et d’essayer malgré tout , de vous conquérir, encore.

    L’envie de prendre sans condition et de livrer tous les possibles en faisant fi des banales modélisations, rayonner par delà le guet sûr et viser l’exponentiel de la courbe ascensionnelle, vertigineuse comme il se doit.

    Doigt qui se dresse soudain sur la bouche, m’intimant de me taire alors que ma langue n’aspire qu’à dérouler plus en avant l’exquise esquisse du connu chemin aimé.

    Et me retourne… l’âme, d’autant de saisissements délicieux .

     

    -« Que veux tu ?

    -  Toi, mon amour, juste toi. »

     

    en made in moi


  • Dédicace...

    A muse amusé, par la langue doucement passée, d’user en inopiné le juste point vibrant, je dédie en son entier, les soubresauts malhabiles de ces clics inattendus qui s‘enfilent en impromptu dans l‘incongru cheminement d‘une libre écriture en clavier débridé.

    Un jaillissement en bousculade par touches tantôt caressées, tantôt exhortées de conduire, vaille que vaille, à l’issue souhaitée magnifique avec fioritures appropriées.

    Découverte, sans doute, d’une nouvelle sorte d’ode à celui que l’on aime, à offrir sans contre façon, estampillée par la grâce des doigts légers et habiles, s’affolant encore de ne pouvoir définir le débat de l’index ou du majeur posé là, sur la bonne touche, belle soudain de se sentir si convoitée qu’elle en deviendrait excessive à s’en doubler sans rosir.

    Me mordrai-je la langue si j’osais à l’ouvrage la convoler à juste affaire afin que rien ne soit laissé en désarroi?
    Certes, cela pourrait laisser pantois, en ersatz de 3D non maîtrisé dans son maintenu, certes…

    Le final, au bout du conte, semblera capharnaüm cacophonique aux yeux du passant dépassé par la biaise brise soudain levée, balayant de concert le cajoleur tumulte à saisir.

    Cependant, il n’est de texte en action qui s’en dédit de son ultime point, fusse t il même d’exclamation, car fi de secret pour tout auteur n’est il pas, il faut conclure et advienne que pourra à l’éclat éclatant éclaté en écarlate dans sa chemise en soie.


    - «Que veux tu ?
    -    Juste toi. »