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Petites fictions dans ma réalité ... - Page 18

  • L'envie de vous...

    Si,

    glisser sur votre bouche, le mot de connivence venait à se poser,

    S’immobiliser en se frottant doucement sur vos lèvres convoitées,

    Je sentirai tout à coup, poindre le tendre rose en suprême tension,

    Me laissant vacillante sous le désir décuplant en rouge passion.

    D’aventure,

    il en serait le tumultueux téméraire.

    Celui foisonnant d’inopinés coups d’éclairs,

    Cherchant à vous impressionner de ses feintes,

    Pour se rendre cependant, à la demi teinte

    De l’évidence incontournable de votre maestria

    Prenant et balayant tout à coup le pâle fatras.

    Je,

    d’insolente volupté, franchirai altière

    Sans fléchir, sans férir, les douces barrières,

    A m’évanouir pourtant dans le délectable souffle

    de votre hardie chevauchée et point, vil baroufle.

    Vous,

    rayonnant impassible, rendrez l’impétueuse effrontée

    Emue des vibrations inopinées de parfaite idéale beauté.

    Aime,

    aimer le joli goût laissé par les consonnes

    Et les voyelles mutinant en vagues moutonnes,

    A croissant soudain sur C,

    En délié plaisir magnifié.

     

    en made in moi

  • Do you see me ?

    Funambule accrochée à une étoile,

    J’équilibre en juste lumière,

    Le vous que mon cœur voile

    En teinté de peur grossière.

    Le chant de l’aurore augurant la brève,

    Que le matin enfuient les doux rêves,

    Ceux qui ne parlent que de vous,

    Le tu que mon cœur caresse en fou,

    Préservant en son seing magique,

    Le parfum voluptueux et unique.

     

    Chut, chut, chic, chic, volute voluptueusement chute.

     

    Les yeux ouverts, la bouche prise,

    Frise ravie de ce plaisir mure cerise

    Libéré enfin de tout son suc délicieux,

    Entêtant, enivrant sans nulle exultation moindre

    Pour la doucereuse échappée éclatante ; fi de poindre

    Tel celui là qui cligne en un coup de semonce,

    Le mécanique à sons déchaînés.

    Las, débridez et oubliez que matin passera à un plus tard qui ne sera plus jamais.

    Pourtant, cesse l’exécrable tintamarre détesté

    Et tu me presses, me gardes de tes yeux rieurs, pour ta salve, assaut parfait.

     

    Chic, chic ! …. Chut.

     

    en made in moi