Funambule accrochée à une étoile,
J’équilibre en juste lumière,
Le vous que mon cœur voile
En teinté de peur grossière.
Le chant de l’aurore augurant la brève,
Que le matin enfuient les doux rêves,
Ceux qui ne parlent que de vous,
Le tu que mon cœur caresse en fou,
Préservant en son seing magique,
Le parfum voluptueux et unique.
Chut, chut, chic, chic, volute voluptueusement chute.
Les yeux ouverts, la bouche prise,
Frise ravie de ce plaisir mure cerise
Libéré enfin de tout son suc délicieux,
Entêtant, enivrant sans nulle exultation moindre
Pour la doucereuse échappée éclatante ; fi de poindre
Tel celui là qui cligne en un coup de semonce,
Le mécanique à sons déchaînés.
Las, débridez et oubliez que matin passera à un plus tard qui ne sera plus jamais.
Pourtant, cesse l’exécrable tintamarre détesté
Et tu me presses, me gardes de tes yeux rieurs, pour ta salve, assaut parfait.
Chic, chic ! …. Chut.