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Petites fictions dans ma réalité ... - Page 106

  • Dis moi combien tu m'aimes ...

    Alors que je flotte sur le petit nuage d’harmonie de mon idyllique amour, le hasard, le destin, appelez ça comme vous voulez, me fait un drôle de pied de nez sous la forme incongrue de « l’homme à la Porsche » .

    Rappelez vous celui de mon expérience.

     

     Pour moi, celui là était résolument oublié, rangé dans la case expérience cochée que je n’essaierai plus jamais.

    Cependant, il faut croire que pour celui çi, il n’en était pas de même.

    J’ai donc eu la surprise de le voir débarquer en impromptu au sortir de mon bureau pour me déclarer tout de go qu’il ne pensait qu’à moi et qu’il voulait s’accorder une deuxième chance de me démontrer le caractère fabuleux d’une histoire à ses côtés.

     

    Ha ! Ha ?

     

    Pour se faire, il m’a lancé en pleine figure toute la panoplie matérielle à sa disposition (il parait que pour les femmes comme moi, l’on se doit de mettre le monde à mes pieds) … Ah ? Bof …

     

    Et bien non, Cher Monsieur, il est peut être des femmes éblouies par une vie confortable, à l’abri, où le moindre caprice se doit d’être réalisé sans sourciller néanmoins, je ne suis pas de celles là.

    Je préfère sans hésiter le cœur empli d’un amour partagé.

     

    Allez, rangez votre panoplie multi cartes illimitées et passez votre chemin.

     

    Comment peut on d’ailleurs faire un tel choix ?

    Est ce que combler le moindre désir matériel rivalise avec le bonheur de voir son désir de l’autre réalisé et de constater sa parfaite réciprocité ?

    Sacrifier un amour pour le confort et l’abri de tous besoins ?

    Naaaaaaaaaaaaaaaan !

     

    Cela me fait penser à des supputations comptables et Dieu sait que j’abhorre toute histoire de retenue et de chiffre bien placé, il va sans dire que cette idée me semble aussi déplacée que le port d’un petit deux pièces sur la banquise.

     

    Quoique !

    Peut être que cette homme porte en lui la tristesse de ne pas aimer et que pour obtenir son droit à l’amour, il ne sait que l’acheter, ouvrir un compte sur le bonheur, je trouve cela affligeant mais pathétique aussi.

    Pourtant, je ne m’en fais pas pour lui, il existe sûrement parmi nous les filles, certaines ravies de remplir son cœur de manière tout à fait intéressée, d’un amour déguisé …

     

    Inéluctablement, inexorablement, je dis encore oui à mon Amour : la richesse et la grandeur de son âme ne peuvent rivaliser avec aucune autre, rien de plus certain.

    Et n’oublions pas, je suis une Bridget et en tant que telle, je ne peux qu’être et exister que pour mon Darcy, mon Lui.

     

     

    Nb : petite musique de jour férié …

     

    http://www.youtube.com/watch?v=ZBzd6xKmmsw

     

    (enfin, son retour …Quand j’ai une idée dans la tête … James Morrison, il s’appelle ainsi, vous avez boudé son premier album mais par pitié, celui là, ne le laissez pas passer)

  • L'amour en récré ...

    Elle se retrouvait là, au milieu de la coure de récréation.

    La cloche avait sonné, les autres étaient rentrés et elle, elle était restée là, sous la pluie à se demander pourquoi son amoureux lui avait dit qu’elle ne serait plus son amoureuse .

    Et pourquoi ?

    Parce qu’elle courait plus vite que lui et avait de meilleurs notes que lui …

    N’importe quoi !

    Les garçons étaient de drôles de bestioles finalement, un jour, vous étiez leur centre du monde, le lendemain aussi insignifiante qu’un caillou posé…

    Elle avait envie de pleurer, elle avait envie de crier, elle avait envie de ..rentrer se mettre au sec et rejoindre sa classe pour ne pas avoir de punition …

    Il n’y a pas à dire les filles sont toujours raisonnables, même à dix ans ou presque …

    A la sortie de la classe, à dix sept heures, elle était accompagnée de ses deux copines et Pierre s’approcha. Il savait ce qu’il s’était passé puisqu’il avait tout vu à la récré toute à l’heure…

    -« je peux te parler ? »

    Les deux copines s’éloignèrent.

    Et là, un évènement incroyable se déroula. Pierre, si timide et si réservé, lui dit tout de go sans respirer :

    -« moi, je suis amoureux de toi. Je t’aime pas pour du beurre, je t’aime pour du vrai. Est ce que tu veux bien être ma fiancée ? » …

    Et là, la fille fort décontenancée, ne sait plus à quel saint se vouer : est ce que l’on peut se faire larguer et demander en fiançailles dans la même journée ?

    nb : merci à GAUDEAMUS puisque son petit haiku de l'autre jour a été la source de ceci ...