Alors que je flotte sur le petit nuage d’harmonie de mon idyllique amour, le hasard, le destin, appelez ça comme vous voulez, me fait un drôle de pied de nez sous la forme incongrue de « l’homme à la Porsche » .
Rappelez vous celui de mon expérience.
Pour moi, celui là était résolument oublié, rangé dans la case expérience cochée que je n’essaierai plus jamais.
Cependant, il faut croire que pour celui çi, il n’en était pas de même.
J’ai donc eu la surprise de le voir débarquer en impromptu au sortir de mon bureau pour me déclarer tout de go qu’il ne pensait qu’à moi et qu’il voulait s’accorder une deuxième chance de me démontrer le caractère fabuleux d’une histoire à ses côtés.
Ha ! Ha ?
Pour se faire, il m’a lancé en pleine figure toute la panoplie matérielle à sa disposition (il parait que pour les femmes comme moi, l’on se doit de mettre le monde à mes pieds) … Ah ? Bof …
Et bien non, Cher Monsieur, il est peut être des femmes éblouies par une vie confortable, à l’abri, où le moindre caprice se doit d’être réalisé sans sourciller néanmoins, je ne suis pas de celles là.
Je préfère sans hésiter le cœur empli d’un amour partagé.
Allez, rangez votre panoplie multi cartes illimitées et passez votre chemin.
Comment peut on d’ailleurs faire un tel choix ?
Est ce que combler le moindre désir matériel rivalise avec le bonheur de voir son désir de l’autre réalisé et de constater sa parfaite réciprocité ?
Sacrifier un amour pour le confort et l’abri de tous besoins ?
Naaaaaaaaaaaaaaaan !
Cela me fait penser à des supputations comptables et Dieu sait que j’abhorre toute histoire de retenue et de chiffre bien placé, il va sans dire que cette idée me semble aussi déplacée que le port d’un petit deux pièces sur la banquise.
Quoique !
Peut être que cette homme porte en lui la tristesse de ne pas aimer et que pour obtenir son droit à l’amour, il ne sait que l’acheter, ouvrir un compte sur le bonheur, je trouve cela affligeant mais pathétique aussi.
Pourtant, je ne m’en fais pas pour lui, il existe sûrement parmi nous les filles, certaines ravies de remplir son cœur de manière tout à fait intéressée, d’un amour déguisé …
Inéluctablement, inexorablement, je dis encore oui à mon Amour : la richesse et la grandeur de son âme ne peuvent rivaliser avec aucune autre, rien de plus certain.
Et n’oublions pas, je suis une Bridget et en tant que telle, je ne peux qu’être et exister que pour mon Darcy, mon Lui.
Nb : petite musique de jour férié …
http://www.youtube.com/watch?v=ZBzd6xKmmsw
(enfin, son retour …Quand j’ai une idée dans la tête … James Morrison, il s’appelle ainsi, vous avez boudé son premier album mais par pitié, celui là, ne le laissez pas passer)