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  • NB : I love you, too ...

    Je vais sortir maintenant, révélée ma peau en pleine lumière, resplendir de tout l’amour dont tu m’as caressée, gorgée, épanouie.

     

    Mon corps rayonne, mon être resplendit et c’est sur la pointe des pieds que je passe la porte, à regret infini de te quitter, pour aller travailler, non sans avoir partagé, un dernier délicieux baiser dont tu as le secret.

     

    Et alors que j’avance vers ma journée, je me surprends à penser à mon retour ce soir que je saurai précipiter afin de plus vite être là, quand tu rentreras, car quoique tu en dises, mon importance, c’est toi, car quoique tu en dises, mon amour, je suis à toi.

     

    Et je me fous royalement, ou presque,  de ce planning fichtrement insensé que Birgitta m’assène dès que le chauffeur referme la porte de cette spacieuse voiture confortable, en me  souriant et en me lançant comme à chaque fois, son poli et respectueux,

    -« Bonjour, Madame la présidente. »

     

    Et moi ....

    Et bien, moi ...

    J'ai déjà envie de toi ...

     

     

    - « Que veux-tu ?

    - Juste toi. »

  • En cavalière d'amour - Part too ...

    Exquis déliés en forts et doux sautillements

    Etreignent tout à coup mon cœur accéléré

    Dans ces incroyables tournoiements palpitants.

     

    Chancelante consentante aimée, juste

    Délicieuse en toi, de ta main ferrée

    Là, au creux de mes reins enfiévrés balancés

    Par cette mélopée doucement épicée,

    Evoluant par, avec, contre toi, juste

    Car tu es l’important, décidant le rythme des pas,

    Impérial conduisant en une vibration d’éclat.

     

    Je te suis yeux fermés, bouche entrouverte,

    Dans les entrelacs délacés, en offerte

    Aux plaisirs soudainement en découverte

    De la cavalière en conduite, juste,

    Experte au son magistralement collée.

     

    Et oublier l’après.

    Savourer en apaisée,

    Tous les délices d’un l’un l’autre excellé.

     

    Recommencer, découvrir encore, toujours

    En son merveilleux champs, le si bel air d’amour ;

    De celui là si … et tant … que les mots, en toute humilité,

    Se feront délicatement, magnifiquement, oubliés.

     

     

    - « Que veux tu ?

    - Juste toi. »

     

     

    http://www.youtube.com/watch?v=7J28KhdB8kE

     

    http://www.youtube.com/watch?v=ydNYPeuvfC0&feature=related

     

    Les deux versions sont à écouter, ma préférence reste ici la première.