Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mise en forme d’un fonds nommé désir...

    J’ai comme une espèce de truc bizarre qui me colle à la peau .

     

    Je trouve toujours des objets abandonnés, perdus par leur propriétaire et bien souvent, avec de drôles de bonus inattendus…

     

    Une sorte de découvreuse en inopiné, de trésors …

     

    Si j’arrivais un jour à ce que je déniche, un ticket gagnant pour l’ivresse du matériel à consommer sans modération !

    Mais bon, ça, c’est illusoire et je ne suis pas si sûre, en fait, que d’être en abondance de biens soit une réalité tant sereine que cela.

     

    Bref.

     

    La chose découverte cette fois, l’a été en me baladant sur les lieux débarrassés d’un vide grenier ; à croire que ce pauvre portefeuille en cuir tout élimé n’ait pas inspiré grand monde et que son vendeur, de profit bas lassé, ait jugé bon de l’abandonner.

    Pourtant, il a un certain charme ce cuir plein de caractère, tout poli, adouci par le temps, buriné d’une couleur impossible de miel doré.

    Moi, je l’ai trouvé irrésistible et je l’ai ramassé !

    La surprise a été de constater qu’il contenait en pliées : deux photos toutes craquelées aux couleurs éteintes, une carte postale toute délavée souhaitant un anniversaire tendre et joyeux et une lettre griffonnée à la hâte à l’encre passée.

    Il se dégage toujours une émotion palpable qui me met en fleur de cœur.

    J’imagine, bien évidemment en « inventeuse » d’histoires patentée, l’importance placée là, la tendresse de les regarder encore et encore.

    J’ai eu vraiment de la peine d’envisager que celle là avait été dérobée et qu’en fait, il me fallait, derechef, la rapporter à la maréchaussée afin que son propriétaire ait la même idée de secours insensé et la retrouve en inespérée.

    Pourtant, et je m’en excuse, je n’ai pu m’empêcher de lire ce qui était écrit avant de partir sous les sourires amusés de ceux là, conservateurs désormais de cet objet à passé de beauté inégalée.

     

     

    Sors, Insensé, de mon cœur épanoui de lui.

    Vagabonde doucement fort en loin d’ici.

    Approche, délicieusement en tendresse,

    De lui pour fondre en délicates caresses,

    Telles imperceptibles murmures, sur son corps

    Que j’adore, en clamant encore toujours :

    « j’ai envie de toi mon important, mon amour ! »

    A jamais, sans cesse, mon désir de lui, si fort.

     

     

    La difficulté de la beauté de l’amour est de savoir se révéler en pleine lumière sans que nul n’ait besoin de tergiverser, la vision simplifiée de la plus merveilleuse des complications compliquées.

     

     

    -« Que veux tu ?

    -  Juste toi. »