Retournes moi mon amour, j’ai toujours regardé ce qu’il ne fallait pas.
Retournes moi mon amour, laisses moi contempler ce monde si nouveau pour moi.
Retournes moi mon amour, ne me laisses plus jamais fermer les yeux.
Je me veux deux bouts ouverts, reculant encore et encore ces points vers l’infiniment merveilleux.
L’être qui ne le veut plus en cet état mais devenir tout, incommensurablement.
Les sensations qui affluent me découvrent pantoise, inopinément.
Le sentiment incroyablement puissant que l’incompressible est là, s’immisçant toujours plus profond.
Accepter, nonobstant passé à foi et lois, que celui là est la plus grande souffrance dans l’absence.
Avouer que la folie ici bas, serait sans toi, assurément.
Reconnaître humblement, enfin, n’avoir jamais voulu autre chose qu’appartenir, totalement.
Laisser résolument s’échapper les faux semblants simulés dans le médiocre banal de la cour des fats s’escrimant en show pitoyable, aux fins contestables.
Tirer dès lors la chasse sans vergogne et rompre tout de go cette pensée ténue d’un acquis plénier indubitablement fallacieux.
Oublier la petitesse et l’étroitesse, pour ne laisser que voie royale à l’admirable bacchanale lumineuse marquant, de son prodigieux rythme, tout de moi qui n’est qu’à toi.
Et vibrer …
Sentir …
Ressentir …
Dans l’un de l’autre …
Dans l’autre en un …
Cet amour de toi et moi.
-« Que veux tu ?
- Juste toi. »
Nb : http://www.youtube.com/watch?v=bTYKQuZ9Nug