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  • En vers - manqués - de l'Amour ...

    Retournes moi mon amour, j’ai toujours regardé ce qu’il ne fallait pas.

     

    Retournes moi mon amour, laisses moi contempler ce monde si nouveau pour moi.

     

    Retournes moi mon amour, ne me laisses plus jamais fermer les yeux.

     

    Je me veux deux bouts ouverts, reculant encore et encore ces points vers l’infiniment merveilleux.

     

    L’être qui ne le veut plus en cet état mais devenir tout, incommensurablement.

    Les sensations qui affluent me découvrent pantoise, inopinément.

     

    Le sentiment incroyablement puissant que l’incompressible est là, s’immisçant toujours plus profond.

    Accepter, nonobstant passé à foi et lois, que celui là est la plus grande souffrance dans l’absence.

     

    Avouer que la folie ici bas, serait sans toi, assurément.

    Reconnaître humblement, enfin, n’avoir jamais voulu autre chose qu’appartenir, totalement.

     

    Laisser résolument s’échapper les faux semblants simulés dans le médiocre banal de la cour des fats s’escrimant en show pitoyable, aux fins contestables.

     

    Tirer dès lors la chasse sans vergogne et rompre tout de go cette pensée ténue d’un acquis plénier indubitablement fallacieux.

     

    Oublier la petitesse et l’étroitesse, pour ne laisser que voie royale à l’admirable bacchanale lumineuse marquant, de son prodigieux rythme, tout de moi qui n’est qu’à toi.

     

    Et vibrer …

    Sentir …

    Ressentir …

    Dans l’un de l’autre …

    Dans l’autre en un …

     

    Cet amour de toi et moi.

     

     

    -« Que veux tu ?

    - Juste toi. »

     

     

    Nb :  http://www.youtube.com/watch?v=bTYKQuZ9Nug

     

  • Mars et ... Ca repart, en fait ...

    Je déteste les mois de mars de ma vie.

    Enfin, tout du moins, à partir de celui là.

     

    Celui où tout a basculé, me jetant sur les routes en équilibriste du titillement des minutes tatillonnes et fanfaronnes, à l’affût de trous de temps (je n’évoque même pas ici les secondes, la pire espèce dans la perversité temporelle) .

     

    Ceux là depuis, sont sans cesse, changements bons ou mauvais, me montrant la vanité de ma petite personne de faire fi du temps qui passe et son oubli salvateur. Les détours en chemins de traverse qui font que je reste, malgré tout, face à cette douleur qui me brise le cœur toujours un peu plus.

     

    Cette année pourtant, il y a quelque chose de différent.

    Est ce que je grandis ?

    Est ce que j’ai remis enfin la pierre à sa place ?

     

    Il est vrai qu’à force de vouloir n’en faire qu’à ma tête, j’en oublie que ça n’est pas moi qui décide et forcément, ça marche beaucoup moins bien quand le déroulé reprend sa route.

    J’ai tellement essayé pourtant, alors qu’osciller pour soi, même pour un seul moment, est interdit.

     

    Là, j’ai comme le sentiment d’un mieux, comme si la douleur avait disparu dans sa forme broyante et dévastatrice d’âme et de cœur.

     

    « Elle » souriait cette nuit dans mon rêve en me susurrant de sa voix toujours si douce et si basse, que j’avais droit à de jolies vacances très longues.

    Sur le coup, ça m’a collé un fichu grand frisson.

    Ne plus avoir à me mêler des histoires de mouchoirs, de culottes, de mots à remettre, de capsules à jeter, de théière, de brouillard fort humide et tellement d’autres trucs qui me font sauter d’ici à là, en me demandant toujours, si un de ces quatre matins, je n’y laisserai pas ma raison.

    Il est vrai que balancer sans cesse entre plusieurs réalités à de quoi mettre le cerveau à l’envers et délivrer un one way ticket pour la folie pas du tout passagère clandestine.

     

    Néanmoins, « Elle » ne m’aurait pas choisie si cela en avait été ainsi.

     

    Ce qui me tracasse en fait, depuis mon réveil, c’est le pourquoi de son attitude.

    « Elle » est du genre à ne pas mâcher ses mots, trancher dans le vif, c’est plutôt son style ; alors, pourquoi cette cool attitude à mon égard ?

     

    C’est avec cette idée que je referme la porte de ma maison et me glisse dehors, face à cette nouvelle journée, premier jour de ma vie « normale » …

     

    Tandis que je m’enquiers de mon prochain client, un courant d’air me fait tourner la tête et, je le vois enfin pour la première fois, dans ma réalité.

    Je souris.

     

    « Elle » sourit aussi, cachée là bas et s’enfuit déjà car on le sait il n’est vraiment pas poli de se faire attendre…

     

     

    -« Que veux tu ?

    - Juste toi. »

     

     

     

    Nb : Il est important que l’on comprenne un jour que l’on n’a pas forcément besoin d’être grand pour avancer fort, en pleine lumière, que « l’idée de » ne sera jamais celle du ressenti et que, par conséquent, celle d’aimer se doit d’être posée avec une infinie précaution tant sa puissance est incommensurablement belle et lumineuse.