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  • Comme en électro choc ...

    Et elle se sentit aspirée par les fonds.

     

    Bizarre comme d'être dans un autre élément étranger à son bon fonctionnement fait que tout à coup, le corps s’adapte.

     

    Il se souvient de ces dix ans de natation.

    Il a comme une certaine habitude, que l’on croyait perdue, d’être immergé même si l’esprit lui hurle qu’après tout, se laisser couler parce qu’il ne t’aimera jamais, c’est aussi une solution …

     

    - « Pascale, tu dois travailler ton souffle ! Ca te servira bien plus que tu ne crois . Allez, on continue !  Tu vas y arriver …  »

    Ca, c’est la petite voix de mon entraîneur qui me tarabustait à mes débuts de nageuse et quand je dis « petite », imaginez plutôt insistante et puissante, un tantinet directive et ne souffrant aucune objection ….

    Et là, tu l’entends, encore, brusquement …

     

    Economiser son souffle, suivre les mouvements de l’eau, se laisser porter et trouver la faille de l’élément pour pouvoir remonter …

    Remonter …

    Respirer à l’air libre …

    Vivre …

     

    Et tu te retrouves à quatre pattes sur le bord de la plage, hébétée, en rage, essoufflée …

    Cependant heureuse d’être là même si la position n’est pas élégante et encore moins, à ton avantage…

    Alors, tu prends le temps de t’allonger face au soleil .

    Il te fait de l’œil ou c’est le trop plein d’obscurité qui te fait tout à coup délirer ?

    Et comme si cela ne suffisait pas, tu entends un « vous allez bien Mademoiselle, vous avez besoin de quelque chose ? » .

    Et là, bêtement, tu te mets à pleurer, des larmes si lourdes jusqu’ici portées et dont il faut te débarrasser pour pouvoir te relever …

     

    Mais au fait, c’est vrai ça, de quoi ai je besoin ?

     

      

    http://www.youtube.com/watch?v=FlbxmmH06xU

     

     

  • Un jour, en retrouvailles ?

    Demain, elle le retrouvera.

     

    C’est en répétant cette phrase inlassablement chaque matin qu’elle avançait dans le temps qui s’écoulait, pour son plus grand désespoir, si lentement.

     

    Et puis, vient le jour où il est là, à quelques mètres d’elle, encore .

     

    Elle a imaginé cela tant de fois.

    Cependant là, elle n’est qu’un immense tremblement posé sur une particule du monde, une collision infime et elle partira en vrille.

    Il est là, son amour, son ami, son amant, son homme.

     

    Hrum, hrum …

     

    QUOI ?????

     

    Chuuut !

    Sois forte.

    Respires lentement.

    Fais taire ton cœur qui bat bien trop vite.

    Chuuuuuut !

    On se calme !

    Chuuuuuuuuut !

    Ne souris pas bêtement, glousses encore moins, n’y penses même pas !

    Eteinds l’éclat de tes yeux, tu veux faire concurrence au soleil ou quoi ?

    Caches moi ça derrière tes lunettes noires.

    Ne pas défaillir, ne pas choir, il ne manquerait plus que ça !

    Bon, tu respires ou quoi ?

    Et puis, non, tu ne coures pas.

    Et puis non, tu ne te jettes pas dans ces bras !

    Chuuuuuuuuuuuuuuuuuut …

    Respires tranquillement, sereinement, paisiblement et posément.

    Marches doucement …

    Voilà, tu y es presque, tu vois, ça n’est pas ….

    Naaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

     

     

    Au Diable, zut et ratazut ! Raz le bol de tes conseils à la noix !

    Je ne suis qu’une excessive dans l’excès, « la » chipie d’amour, alors …

     

    - « Bonjour mon amour » ..

    - « Bonjour jOooo … »

     

    http://www.youtube.com/watch?v=JhPzVhkaxIQ

     

     

    Grrrrrr et double Grrrrrr…

    P… (bip) … de réveil !