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Comme en électro choc ...

Et elle se sentit aspirée par les fonds.

 

Bizarre comme d'être dans un autre élément étranger à son bon fonctionnement fait que tout à coup, le corps s’adapte.

 

Il se souvient de ces dix ans de natation.

Il a comme une certaine habitude, que l’on croyait perdue, d’être immergé même si l’esprit lui hurle qu’après tout, se laisser couler parce qu’il ne t’aimera jamais, c’est aussi une solution …

 

- « Pascale, tu dois travailler ton souffle ! Ca te servira bien plus que tu ne crois . Allez, on continue !  Tu vas y arriver …  »

Ca, c’est la petite voix de mon entraîneur qui me tarabustait à mes débuts de nageuse et quand je dis « petite », imaginez plutôt insistante et puissante, un tantinet directive et ne souffrant aucune objection ….

Et là, tu l’entends, encore, brusquement …

 

Economiser son souffle, suivre les mouvements de l’eau, se laisser porter et trouver la faille de l’élément pour pouvoir remonter …

Remonter …

Respirer à l’air libre …

Vivre …

 

Et tu te retrouves à quatre pattes sur le bord de la plage, hébétée, en rage, essoufflée …

Cependant heureuse d’être là même si la position n’est pas élégante et encore moins, à ton avantage…

Alors, tu prends le temps de t’allonger face au soleil .

Il te fait de l’œil ou c’est le trop plein d’obscurité qui te fait tout à coup délirer ?

Et comme si cela ne suffisait pas, tu entends un « vous allez bien Mademoiselle, vous avez besoin de quelque chose ? » .

Et là, bêtement, tu te mets à pleurer, des larmes si lourdes jusqu’ici portées et dont il faut te débarrasser pour pouvoir te relever …

 

Mais au fait, c’est vrai ça, de quoi ai je besoin ?

 

  

http://www.youtube.com/watch?v=FlbxmmH06xU

 

 

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