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  • Confession, mais seulement en quelque sorte !

    Je suis, je vous l’accorde, une fleur bleue de première ordre.

     

    Certains me qualifieraient de « nunuche du cœur » et bien soit, je l’assume car après tout, il faut toujours accepter ce que l’on est.

     

    Je crois en l’amour et vous pouvez y coller une ou deux enluminures en lettres champies s’il faut que cela vous soit probant.

    Cependant pour moi, une écriture simple suffit amplement.

     

    Je crois en mon prince charmant et forcément, ça va avec tout le reste : le baiser romantique, la certitude d’amour infini, la mélodie du bonheur en petite musique d’ambiance …

    Bref, ce genre de trucs qui vous agace beaucoup : du haussement d’épaules, en passant par les yeux au plafond jusqu’aux mots plus virulents.

     

    Certes, les hommes et les femmes, enfin la grande majorité qui peuplent les mondes de clics via Bidulenetmachindivers, ne font rien pour démontrer que je peux avoir raison. Bah, ceux qui sont aussi là dehors, à bien y réfléchir ...

     

    C’est à désespérer parfois d’avoir un cœur et un cerveau !

    Je rappelle en passant que l’on en est tous équipés, que c’est livré avec à la naissance, à disposition sans restriction aucune : il faut juste s’en servir !!!

     

    Bref …

     

    Il est vrai aussi que beaucoup sont en mal de cœur avec des bandages collés si épais qu’ils ont oublié que la meilleure des cicatrices se fait à l’air libre et que sous toutes ces couches, s’est glissée sournoisement, en plus de la non cicatrisation, la putréfaction leur laissant jusque dans la bouche, un goût si amer.

    Je le concède, qu’avec autant de fiel, impossible d’envisager l’avènement en plénitude d’un amour.

     

    Cependant, est ce que parce que l’on a une tâche d’encre sur sa petite robe préférée, l’on va s’empêcher de s’habiller ?

     

    Soit on tient tout particulièrement à sa frippe et l’on activera son imagination pour la modifier afin de l’enfiler encore.

    Soit, on sera plus radicale, on lui dira adieu et on passera à autre chose.

    Mais, au grand jamais, on ne restera bras ballants, dans cette robe tâchée !

     

     

    Alors, si votre cœur vous semble un peu mort et si votre corps s’habille d’un visage triste et d’épaules voûtées, pensez résolument à cicatriser pour de vrai, finir enfin de vous raconter des histoires ressassées aux relents fétides.

     

    Et zut au mauvais goût !

     

    Et puis, entre nous, le prince charmant, c’est le votre !

    Pas la peine de vous préparer un super joli modèle prêt à savourer en toute quiétude, il suffit juste que vous appreniez à mieux regarder, mieux écouter et vous l’entendrez vous aussi cette foutue mélodie du bonheur en musique d’ambiance qu’aujourd’hui, vous houspillez tant …

    Car quoique vous en pensiez, l’amour est partout.

  • En égarement d'amour courant ?

    Il se glisse dans le lit où je suis déjà pelotonnée.

     

    Chut … Je dors !

    (D’accord, je fais semblant)

     

    Ses mains ne veulent rien savoir.

    Elles se faufilent jusqu’à moi et ne se montrent en rien hésitantes quant à la danse des caresses qu’elles veulent mener à leur guise.

    Ma peau, en alerte parce que la sienne non loin, frémit déjà du plaisir connu et pourtant nouveau à chaque fois.

    Déjà, elles sont sur moi, prennent possession de la moindre parcelle et me plonge sans restriction dans le délice des délices.

     

    Rendre les armes ou me battre ?

    Je ne sais plus, je ne sais pas …

    Ses mains, son odeur, sa peau, lui, en son entier me précipite en folie : je touche le ciel, joue avec les nuages, danse avec le soleil, m’épanouie en étoile … Il ne manquerait plus que je me prenne pour une constellation !

     

    Mon amour, mon amant, mon ami, mon homme sourit en me serrant tendrement et plus étroitement dans ses bras.

    Je ronronne en béatitude de ravissements extrêmes.

     

    Il est acquis, aimé très cher, que chaque soupir extasié versé à ma dépose te, vous sera en retour objecté, irrémédiablement pesé et versé, en outre, à ma collecte des souvenirs heureux que je garderai jalousement.

    Subséquemment, je poursuivrai sans détour mon pourvoi en éclat de joliesse et revers de douceur avec effet immédiat de bonheur.

    Il sera forcément détaillé sur ton, votre corps en patience de tendresse, en patchwork de sens en délectation exacerbés.

     

    Et cela nous transportera ensemble.

    Car il va de soi, bien sûr, qu’il est toujours plus drôle de surfer sur les comètes, de swinguer sur la voie lactée en duo intimement et profondément lié.

    A quoi bon sinon, voyager en ciel d’amour ?

     

    Je t’aime, je vous aime