Il se glisse dans le lit où je suis déjà pelotonnée.
Chut … Je dors !
(D’accord, je fais semblant)
Ses mains ne veulent rien savoir.
Elles se faufilent jusqu’à moi et ne se montrent en rien hésitantes quant à la danse des caresses qu’elles veulent mener à leur guise.
Ma peau, en alerte parce que la sienne non loin, frémit déjà du plaisir connu et pourtant nouveau à chaque fois.
Déjà, elles sont sur moi, prennent possession de la moindre parcelle et me plonge sans restriction dans le délice des délices.
Rendre les armes ou me battre ?
Je ne sais plus, je ne sais pas …
Ses mains, son odeur, sa peau, lui, en son entier me précipite en folie : je touche le ciel, joue avec les nuages, danse avec le soleil, m’épanouie en étoile … Il ne manquerait plus que je me prenne pour une constellation !
Mon amour, mon amant, mon ami, mon homme sourit en me serrant tendrement et plus étroitement dans ses bras.
Je ronronne en béatitude de ravissements extrêmes.
Il est acquis, aimé très cher, que chaque soupir extasié versé à ma dépose te, vous sera en retour objecté, irrémédiablement pesé et versé, en outre, à ma collecte des souvenirs heureux que je garderai jalousement.
Subséquemment, je poursuivrai sans détour mon pourvoi en éclat de joliesse et revers de douceur avec effet immédiat de bonheur.
Il sera forcément détaillé sur ton, votre corps en patience de tendresse, en patchwork de sens en délectation exacerbés.
Et cela nous transportera ensemble.
Car il va de soi, bien sûr, qu’il est toujours plus drôle de surfer sur les comètes, de swinguer sur la voie lactée en duo intimement et profondément lié.
A quoi bon sinon, voyager en ciel d’amour ?
Je t’aime, je vous aime