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  • Saynètes rêvées de la vie amoureuse

    Et me voilà, le petit cul posé (bah oui, j’ai un petit cul, c’est ainsi mais ce n’est pas l’à propos) sur mon coussin douillet, contemplant l’homme que j’aime s’agiter, se mettre en quatre pour que ma tension de la journée s’échappe .

     

    Et je le regarde dans un sourire tendre, le cœur serré de bonheur, des bouffées d’amour déferlantes sur tout mon corps en délicieux frissons de passion .

     

    Dieu que je l’aime cet homme !

     

    L’observer ainsi à la dérobée, alors que je sombre dans une exquise hébétude tel le chat ronronnant, me procure un plaisir sans nom .

     

    Soupir .

     

    Je m’étire doucement pour m’installer plus confortablement .

     

    Vous savez ce que j’apprécie le plus, outre le fait d’être à ses côtés simplement ?

    Marcher près de lui .

    Courir la ville de haut en bas ou être jetés sur n’importe quels chemins, après tout …

    Avancer à ses côtés, en débordement de mots ou dans le plus banal silence …

    Bon d’accord, je vous l’accorde, ça revient au même : c’est toujours « être ensemble »  !

     

    Vous l’aurez compris, je suis en période « mon homme addict » : lui, lui et encore lui . Qu’est ce que je peux y faire ?

     

    Je ne me sens bien que lorsqu’il est là, tandis que je sais que je vais le retrouver, que je le retrouve  car il en est ainsi : je respire en mode « mon homme à moi » .

    Je guette en arrêt de tout, je compte le temps s’égrainant bien trop lentement, je m’enivre de son parfum sur ma peau ce qui me plonge bien sûr, dans une agitation de cœur exaspérante . Je …

     

    Hrum ! hrum ! Pause s’il te plait .

    Il faut te souvenir ma petite, du code des filles !

    Ah ?

    Rappelles toi, au chapitre « vous êtes dingue de lui mais alors vraiment dingue » :

     

    Lorsque l’on est une fille raisonnable, il faut savoir se réserver dans son débordement amoureux bordéliquement envahissant et obsédant .

    Ne montrer qu’un amour calme et discipliné alors que tout votre corps, dans ses moindres parcelles, ne hurle que son nom …

     

    Ah oui ?

    Bon …

     

    Alors, vous vous étirez paresseusement, lascivement .

    Là, posée en alanguie, sur votre coussin vous ne pensez soudainement qu’à ce moment où vos peaux se retrouveront, se toucheront, s’emmêleront …

     

    Stop !!!!!

    Chut !!!!!!

    Nan mé, ça ne va plus !

     

     

    Ce moment, ces moments, résolument heureux, sont à cacher, à préserver, à ne réserver qu’à nous !

    Donc, je n’éveillerai juste que votre imagination de lecteur attentif en soufflant et dispersant ici, les mots sensuellement, voluptueusement envoûtants qui enlacent et caressent en outrecuidance de tendresse passionnée et enfiévrée, vous laissant chancelant et pantelant au creux du désir incommensurable des amants .

     

    Heu !

    Hé !

    Je crois qu’il y a un chapitre là dessus aussi !

     

    La ferme !!!!!!

     

     

    Nb : Je vous aime, je t’aime mon amour, mon ami, mon amant, mon homme