Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Des lettres, des lettres ...Et des lettres

    Consonne-voyelle / consonne-voyelle-voyelle-consonne / voyelle-consonne-consonne-voyelle * …

    Elle lui dira au revoir, bon voyage, bon week end …

    Il part .

    Elle se montrera encore maladroite, dans le choix de ses mots, en lui disant qu’elle l’embrasse un peu, beaucoup et oubliera, passionnément … Et négligera de se jeter dans ses bras ….

    Elle l’aime .

    Il l’aime ?

    Elle devrait se balader plus souvent sur lui au lieu d’explorer sans cesse le pays des mots …

    Elle devrait prendre le temps de l’écouter respirer au lieu de s’égarer le nez en l’air, à la recherche de la danse harmonieuse des lettres …

    Elle devrait le regarder au fond de ses yeux si beaux, si doux au lieu de ne pas détacher les siens de son cahier noirci …

    Elle devrait, elle devrait …

    Juste lui dire qu’il est son importance, son évidence dans son petit monde immense, qu’elle se réfrène pour ne pas écrire son nom dans la buée, ne pas clamer à la ronde son amour pour lui et ne pas faire un numéro de claquettes à la "singing in the rain" …

    Elle sourit, la piètre et frileuse amoureuse bouillonnante .

    * Je vous aime

  • De la futilité de l'être ...

    Enfin !

    Un samedi sous le soleil !

    Enfin !

    Un samedi à robe légère en mousseline douce, douce !

    Enfin !

    Courte vêtue !

    Nez en l’air, papotage de filles … Futiles moments à souhait cependant, nécessaires !

    Soudain, un inconnu vous enlève un cheveu de votre épaule (tiens, je perds mes cheveux ? Tiens, une nouvelle technique d’approche ? … ) , vous lance, dans les escalators que vous êtes « bellissima » et tout, un tas de mots que vous ne comprenez pas parce que vous n’avez jamais fait italien en première, deuxième ou troisième langue … Vous souriez (langage universel), vous le plantez là parce que vous ne pensez qu’à « mais où est-il mon homme à moi ? » …

    Sourire …

    Il est là, juste un peu plus loin, mon homme extraordinaire !