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  • Amie et hyper, sans fantaisie ?

    Hier soir, raccrochant après une longue conversation avec une amie qui me racontait ces déboires sentimentaux, je me suis posée la question suivante : qu’est ce qui fait que l’on passe du « c’est vraiment le mec que j’attendais » à « quel enfoiré ou autre » (vocabulaire à adapter selon l’état d’esprit de la fille ) ?

    Je me souviens bien de cette fin d’été où elle m’appelait en me disant que c’était un mec hyper … tout (je ne vais pas préciser tous les qualificatifs utilisés alors, évitons les vomissements inutiles des incrédules) et hier soir, où ce cher homme, devenait la bête à abattre .

    Il est vrai que connaissant mon amie, je n’ai pas pris pour argent comptant la superbe et au combien idyllique première description, cependant à nouvelles parcimonieuses (effet des histoires débutantes : les amies au placard, excepté pour montrer le spécimen, histoire de savoir de quoi l’on parle), j’ai revu  ma position et je me suis dit que finalement, c’était peut être « ça » , le truc que chacun attend : l’histoire d’amour avec un "a" si majuscule que notre système solaire ni suffirait pas !!! …

    Et puis, il y a eu hier soir.

    Hochement de tête …

    Mon amie est une amoureuse de nature, une facilité à voler en amour qui me déconcerte toujours, donc, pas de souci pour elle, le prochain hyper… tout, est là quelque part … Réflexion qui me laisse à penser qu’elle m’a vraiment « gonflée » hier soir …

    Je n’arrive pas à comprendre cette aisance à tomber en pâmoison, à s’acoquiner avec le presque premier venu et à le jeter tel une serviette sale, tirer la chasse et passer au suivant.

    Vue réductrice du sentiment d’amour ? Peur d’être hors normes ? Super adaptabilité d’une espèce en calvaire de non communication ?

    Plutôt triste que certain, voir beaucoup, semble l’avoir corrompu, il est pourtant digne d’autre chose que d’une aussi pitoyable banalisation …

    Et puis, il y a aussi ceux qui vivent leur histoire merveilleuse si sereinement, éblouissant tout sur leur passage, qu’au final, l’on peut sans doute, ici, envisager l’origine de l’agitation frénétiquement désespérée des autres …

    Bref, au bout du compte, je verrai un peu plus mon amie, à moins que je ne lui fasse à mon tour, le coup du placard … (elle doit m’avoir vraiment énervée … )