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  • Petite volonté de jupette décidée ...

    Au diable le froid !

    Raz le bol le frimas !

    Aujourd’hui, c’est décidé, je pars au grand air.

    Je ne reste pas confinée entre ces quatre murs sous prétexte qu’à l’extérieur, il gèle.

    Je vais me faire aguicheuse, éclatante, surprenante et elle me choisira.

    Je dirai à la petite veste de m’aider et c’est sûr, aujourd’hui, moi, la mini jupe, je sortirai !

    Attention, la voilà…

    Allez.

    Allez !!!! (ton insistant de petite jupe minaudant)

    Choisis moi !

    Regardes : tu mets la veste cintrée là bas, des collants plus épais pour le froid, des bottes jolies comme toi et puis, je consens à te laisser enfiler ton manteau tout chaud et une écharpe en douce, histoire de t’attacher la chaleur au plus prés de ta peau.

    Allez … ! (petite jupe implorante)

    Regardes comme je te vais bien !

    Regardes comme tu es belle !

    Mais non, je ne suis pas trop courte pour ce froid et en plus, je suis droite, je ne te lâcherai pas en dessous découverte inopinée !

    Et puis, où va t on ?

    Au Louvre !

    Chic, je pourrai me montrer vraiment !

    Allez, s’il te plait ! (mine boudeuse de petite jupe enjôleuse)

    Ouiiiiiii ! (petite jupe dansante et sautillante)

     

    Et hop, c’est parti pour une petite jupe radieuse en promenade …

     

    Il y a des jours où l’on a envie d’autre chose, de celle que l’on ne doit pas faire.

    Mais si vous savez de quoi je parle !

    Vous vous cassez la jambe et vous ne rêvez que de courir partout, vous êtes enceinte de huit mois et vous voulez déménager toute la maison, vous êtes emmitouflée pour cause de grand froid et vous souhaitez petite robe sous veste et sandales vertigineuses.

    Ca y est, vous voyez de quoi je parle ?

    C’est ce qu’il m’est arrivé aujourd’hui.

    Enfin, je crois, parce que me retrouver dehors par ce froid avec petite jupe, je ne vois que ça, le caprice vestimentaire débarquant sans crier gare.

    Forcément, vous vous exposez aux regards masculins un tantinet concupiscents, aux regards féminins franchement réprobateurs et aux attaques en piqués de l’audacieux mâle et tenace à la fois, croyant à la jupette revenue, le printemps déjà là.

    Tssssitt, tsssitt, tssitt !

    Faribole avérée pour cause de masculinité bien trop serrée dans des tissus non adaptés.

    Je le dis haut et fort : il faut se méfier de ce que l’on porte !

    Mais je m’éloigne là …

    En tout cas, il est certain qu’il faille réfléchir à deux fois pour déambuler seule au Louvre (ou ailleurs) légère et courte vêtue alors que l’hiver sonne encore le aglagla.

    Ca devient lassant à la fin, de repousser les assauts répétés de celui là que le hasard ou je ne sais quoi, vous a agité sous le nez au détour de ce petit escalier, presque dérobé en colimaçon cheminant, qui permet de quitter les flamands ou quasiment.

    L’effet papillon du jour repose donc sur la pointe des pieds se posant sur les marches gravies sans hâte et sur le quatre par quatre décidé à engloutir du terrain interloqué cependant, à un point x courbé.

    Et oui, encore une question de vitesse différentielle…

    Toujours est il que l’interloqueur résolument interloqué, décidait pour on ne sait quelle raison (ah si, il en avait une) de calquer son grand pas sur le vôtre et dans la foulée, vous jeter quelques mots teintés d’accent velouté.

    Bon là, il serait mal venue de prendre une mine chagrinée et s’offusquer en plein, car après tout, ce genre d’événement cause quelque part de l’agréable.

    Néanmoins, la quantité, la répétition frisant quasi l’harcèlement font que ce moment qui devait être plaisant, devient pas drôle du tout mais alors pas du tout.

    Le but du jeu est désormais d’une part, envoyer bouler l’importun au plus loin et d’autre part, réussir à le semer dans le dédale des couloirs et des escaliers, chose non aisée quand en petite jupe serrée parée, l’on veut presser l’allure et allonger le pas.

    De guerre lasse, vous capitulez.

    Après tout, c’est un quatre par quatre d’escalier, ce qui veut dire qu’en terrain plat, il a aussi un avantage certain et que le plus sage est de l’attendre d’un pas sûr et lui dire vertement ce qu’il en est.

    Sauf qu’il existe le facteur L comme langue, celle que vous ne connaissez pas et qui devient bien embarrassante à s’agiter pour ne rien comprendre.

    La solution alors ?

    Un haussement d’épaules accompagné d’un soupir désapprobateur et d’un demi tour sec en illico presto…

    Vous vous éloignez prudemment, bien décidée à quitter cet endroit et à tancer de deux mots la petite jupe enjôleuse et capricieuse .

    Et puis, franchement, il est temps de prendre un grand coup d’air frais, bien emmitouflée…

     

     

    Conseil du jour : Ne pas relater ce fait là à vos amies, je vous rappelle que vous êtes célibataire et sûrement tombée sur la tête …Le gel sans doute.

    Vivement le printemps !

     

     

     

     

     

     

    http://www.youtube.com/watch?v=Yc5OyXmHD0w&translated=1

     

     

     

  • Les yeux, le soleil sans la mer ou presque ...

    Je suis d’une nature curieuse tant par l’esprit que par le corps.

     

    C’est fatiguant pour tout le monde et ça l’est aussi pour moi, parfois.

    Mais bon, j’appartiens au genre humain et en tant que tel, ça serait dommage tout de même de ne pas se servir de tout ça, mis à ma disposition par ma maman et mon papa bienheureux, j’imagine, troisième nuage à gauche du soleil. …

    Une de mes curiosités bizarres est une sensibilité idiote de mes yeux à la lumière et aux températures extrêmes ce qui donc me fait générer des larmes bien malgré moi.

    Pour pallier au désagrément, j’ai toujours dans mon sac mes lunettes de soleil et beaucoup de petits « Lotus » car je dois bien dire que ce sont les plus doux.

     

    Hier, je me suis dit qu’au vue de la pluie dégringolante du ciel, le risque que le soleil débarque en force était nul, donc, à la maison les carreaux teintés !

     Celui çi évidemment en avait décidé autrement, histoire de me faire vivre une expérience à ma façon.

     

    Je fus confrontée à ses rayons sur l’heure du déjeuner.

     

    Pourtant je m’étais dit que j’y arriverai en ne marchant qu’à l’ombre et tête baissée.

    Et bien non, les larmes se sont mises à couler.

    Et hop, un joyeux mélange de sel avec le maquillage du jour,

    Et hop, ça repart de plus belle,

    Et hop, je deviens rouge de chez écrevisse ou presque parce qu’en tant que rousse, un rien me fait virer en cramoisi (la blancheur initiale de ma peau sans doute) ,

    Et hop, je tente vainement d’arranger tout ça,

    Et hop, je ne vois pas, forcément, le type qui arrive en face et bien sûr, collision …qui aurait pu être évitable si celui là avait fait plus attention, après tout, je ne suis que la fille en danger dans cette histoire ! (ok, j’abuse) …

     

    Bref.

     

    Je m’excuse en borborygmant toujours occupée à endiguer ces larmes décidées à me faire plonger en ressemblance étrange avec la folle échappée d’un asile en mal de murs .

     

    Il rit.

     

    Je vois rouge, histoire d’aller finalement avec tout le reste, je suis une glam-girl après tout, je déteste les fautes de goût !

    J’éponge mes yeux sèchement, relève la tête et regarde le modèle rigolard prête à fustiger.

    Il arrête de rire et me dit tout de go en souriant :

    - « Je n’ai jamais vu des yeux aussi beaux ! »

    Alors après, c’est sûr, qu’est ce que vous voulez répondre à ça ?

     

    Pour ma part, c’est une collègue venant à passer qui est intervenue certes, à mon corps défendant : au fond de moi, je ne le désirai pas parce que tout ce masculin souriant avait peut être des qualités à découvrir autres que celles déjà agitées sous mes yeux même mouillés.

    Elle m’a prise par le bras, décidée à me conduire en lieu sûr faisant confiance à ce qu’elle avait vu : une rousse en pleurs face à un brun, en rires.

    En prenant soin bien sûr de jeter des mots tout fort comme ça dans sa direction :

    -« Ah, ces mecs, tous les mêmes ! »

    et me laissant penser que franchement je ne laisserai plus jamais mes lunettes de soleil ailleurs que dans mon sac pour m’éviter ce genre d’épisode digne de la cinquième dimension.

    Parce que tellement soufflée par autant d’effronterie, je me suis laissée emmener gentiment et médusée fortement.

    -« Allez, ne t’inquiète pas, un de perdu, dix de retrouvé ! »

    (le pompon ? La cerise sur le gâteau ? )

    -« Ah et c’est fou, je n’avais jamais remarqué la couleur de tes yeux !

    C’est rare un vert pareille ! » …

     

    Soupir …

     

     

    Nb : Trente pas plus loin, je me dégageais et lui expliquais gentiment la vérité …

    Toujours « gentiment » , c’est important .

     Les gens ont souvent envie de faire quelque chose pour vous qui ne s’accorde pas la plupart du temps avec votre réalité.

    Tout part de ce bon sentiment, autant le laisser tenter une percée, histoire de se dire que rien n’est si perdu que ça !