« Où étais tu ? »
« Dans des histoires qui n’étaient pas les miennes » » …
Quand on cherche désespérément, ou pas, l’amour et que brutalement, ou pas, on le trouve, c’est quelque part la question que l’on peut se poser.
Car après tout, on en a remué, ou pas, des secondes, des minutes, des etc … pour en arriver là : juste dans ses bras, au plus prés, tout contre son corps serrée, le cœur en ébullition de Bonheur si immense que l’on se demande si la réaction chimique s’effectuera un jour et si elle restera là, en épée de Damoclès.
C’est à ce moment là que l’on y pense mais jamais, plus jamais après, sauf si bien sûr, l’exécution s’ébranle (ébullition, vapeur, pschiiitttt …)
Alors pourquoi ?
Pourquoi se donner toute cette agitation en vertiges hallucinants pour ne s’apercevoir au bout du compte que lui et vous, c’est du tout simplement simple en fait.
Quel est ce besoin irrépressible de vouloir absolument trouver son autre, sa moitié, son (coller ici le mot qui vous va bien) … ?
Est ce que l’amour glissé en sommeil quelque part dans nos cellules est si puissant qu’il actionne tous les leviers à sa disposition pour se libérer totalement et faire de nous un esclave consentant en dépendance totale ?
Dans ce cas, c’est certain, nous n’avons pas d’autre choix quand le processus est lancé.
En revanche, se poser la question de savoir si la survie de l’espèce travaille de concert me laisse tout à coup, une vision que je préfère oublier.
Ouh que oui !
Bref …
Puisque je suis une ravissante idiote, j’ai imaginé dans ma petite tête qu’une histoire d’amour presque parfaite (je préfère cette notion là) était en fait la résultante de deux sujets mis en présence chez qui le processus d’amour réveillé et bien déclenché s’était réalisé correctement et au même moment.
En fait, deux sujets en phase de « pile poil c’est le moment de tomber en amour toi et moi » se rencontrent et ça donne une histoire exceptionnelle et belle.
Forcément ce truc là ne survenant que sous conditions exclusives, les élus sont soit considérés comme une espèce en voie de disparition, soit railler parce que finalement comment croire à ça !
Néanmoins de toute façon, à la manière des légendes urbaines, l’idée se propage partout.
C’est celle ci qui a permis aux petits malins de survivre : le processus s’étant juste déclenché avec un décalage et vous l’aurez compris plus le décalage est grand, plus la réaction chimique (ébullition, vapeur, pchiiitttt ..) a des risques de se produire.
Quant à ceux qui cherchent en désespoir, c’est soit parce qu’ils ont volontairement interrompu le processus, soit parce qu’ils sont irrémédiablement sourds à tout.
Et que vive la diversité , n’est ce pas ?
« Chut, viens là, mon agitée du sommeil »
Et là, honteuse de l’avoir réveillé , je lui raconte ma théorie toute fumante encore.
« Et toi, que veux tu ? »
« Juste être avec toi ! »
Simplement simple, quoi !