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En dimanche matin ...

Il n’y a pas à dire, j’aime le dimanche matin où l’on peut prendre le temps, paresseusement, avec toute la nonchalance des amants.

Il n’y a pas à dire, j’aime le dimanche matin où, au creux de notre lit, tu me réveilles en adoptant résolument ce petit mouvement qui va m’attirer encore au plus près, tout contre toi.

Je m’ajuste à ta peau pour me nicher en béate et heureuse, pour m’endormir peut être …A moins bien sûr, que tu n’en décides autrement.

Le temps peut alors suspendre son vol, le monde courir à sa perte, ces matins là, plus rien n’a d’importance.

Nul besoin de courir loin de nous, de se précipiter à bas de la couette, de prendre en otage des minutes pour une préparation rapide, de voler des secondes de baiser-bonheur sur tes lèvres désirées, d’esquisser en toute hâte des effleurés de caresses sur nos peaux que nous couvrons à la vitesse du vent de folie tourbillonnant à ce moment là pour nous emporter si vite et loin de toi et loin de moi…

Tandis que là, ici et maintenant, c’est juste toi et moi.

Simplement te respirer, laisser sans façon battre nos cœurs à l’unisson, rester naturellement en alanguis dans une léthargie délicieusement et amoureusement harmonieuse.

Il n’y a pas à dire, j’aime le dimanche matin où nos corps en toute douceur s’emmêlent langoureusement, où ta bouche soudain gourmande prend possession de la mienne, où ….

 

DDRRRIIINNGGGGGGGGGGGGGGGGG …

 

Zut, mais pourquoi sonne t il ainsi celui là ?

 

Tu t’éloignes de moi pour arrêter ce maudit tintamarre intempestif qui vient de mettre entre parenthèses un moment si exquis.

Et puis, tu me regardes en souriant.

En tête en l’air que je suis, j’ai veillé à coller un petit mot sur le réveil et à programmer celui ci pour ce dimanche là où l’on doit changer d’heure…

Dans l’éventualité éventuelle- bah oui, on se sait jamais- qu’un dimanche, tombé sur la tête sous couvert de violence temporelle, devienne un jour banal.

Je me mettrai des claques quelques fois !

Donc.

Il est dix heures enfin plutôt onze…

A la bonne heure !

Je me pelotonne à nouveau tout contre toi.

Nous en étions où déjà ?

Ah, oui …

 

Et ce matin là, un réveil vécu sa première expérience de vol en live ainsi qu’une couette et deux oreillers si je m’en souviens bien …A moins que …

 

DDRRRIIINNGGGGGGGGGGGGGGGGG …

 

Grrrrr …Quoi encore ?

Soupir …

Je mets ce fichu réveil à l’heure d’été.

Et en prenant mon café, je me dis que ce rêve n’était pas si mal …

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