Les enfants ont bien de la chance .
Pas besoin de se cacher pour exhiber leur meilleur ami et dormir avec lui sans vergogne en usant et abusant de tous les bienfaits associés : un meilleur sommeil, un oreiller supplémentaire, une éponge grand modèle, un confident muet, un compagnon de tous les instants …
Vous savez bien, celui là même : le machin-chose en peluche adoré-cajolé à l’extrême ! Oui, celui là qu’il soit nounours, toutou, bestioles de tous poils (ou pas) et de toute couleur, notre premier « bidule doudou » à aimer d’un amour no limite, style vers l’infini et l’au delà …
Lorsque l’on devient adulte, on remplace le toutdoux-chose par un vrai vivant modèle adapté ; enfin, quand on a la chance d’en trouvé un .
Vous savez le spécimen unique : fidèle, aimant, qui tient chaud au cœur et au corps (tout cela ici, raccourci . Tout le monde aura compris que nul est besoin d’expliciter les qualités exceptionnelles forcément liées) .
Dans le cas contraire et parce qu’on ne sait jamais, on garde toujours dans un coin, son vieux truc usé d’amour, fort élimé assurément par cet attachement en trop, mais toujours rassurant et dévoué malgré les années et les aventures passées .
Comment ça non ?
Vous l’avez jeté ?
Oups …
Bah, chacun fait ce qui lui plait comme il lui plait et se réfugie là où il peut comme il veut …
Après tout, l’essentiel est que ça fonctionne sans séquelle.
Bref.
Alors dans ces instants noirs, j’ai de la chance finalement de ne pas avoir fait comme tous les autres qui se veulent grands et qui se retrouvent fort dépourvus quand la solitude ou autre bestiole vilaine vient à toquer .
Merci donc à toi, « nounours », certes fatigué, avachi et décati par autant d’années de sollicitude aimante, d’être toujours là pour moi.