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De la fashion masculine sportive …

Je travaille à Versailles .

J’aime cette ville .

Les habitants y sont courtois, aimables et policés  ou presque, car vue de l’extérieur par le passant qui passe, c’est une ville touristique certes, mais les gens, de vrais « cons » ! Penser à me définir « con » car après tout, on est toujours le « con » de quelqu’un quoiqu’on en dise .

Bref .

Dans cette ville, les résidants sont, en outre, soucieux de leur apparence et ce n’est donc pas rare, de croiser des personnes en train de courir, de se déplacer en vélo, trottinette ou autre rollers … pour le plus grand bonheur des automobilistes de passage …

Hier matin, je m’accordai une pause cigarette entre deux rendez vous, souffler un peu, s’intoxiquer beaucoup .

J’étais là, devant l’immeuble, à regarder les passants qui passent, à me dire qu’avec le petit soleil, ça serait pas mal d’aller aussi flâner au grés du vent et des rayons chauds dans ma petite robe, perchée sur mes talons, quand vint à passer un homme, style athlète, belle bête de concours à muscles saillants, qui courait d’une foulée décidée et convaincante . En l’observant un petit mieux, je me disais que quelque chose clochait .

Ah oui , sa tenue !

Il était glissé dans un tee shirt moulé et une sorte de leggins tout aussi très prés du corps ou enfin presque, car il était peut être doué pour son sport mais a priori, pas pour la lessive : la tenue en question s’était quelque peu avachie . Cependant ce n’était pas ça .

Le truc qui dénotait, c’est que le sportif en quête de liberté ne portait rien sous sa tenue et sa masculinité, fichtrement et bigrement masculine, se déplaçait allégrement au rythme de sa course sous le regard ébahi des passants qui ne passaient plus du coup, mais s’attardaient à sa hauteur alors que lui, semblait fichtrement heureux de continuer sa course .

Décidément le sport, quel plaisir !

Un peu plus tard lorsque vint la pause déjeuner, je sortais rejoindre mon rendez vous de salade/papote du midi lorsque je croisais un autre sportif qui lui, ayant fini ses foulées décrassantes, faisait ses étirements sur une des barres séparant parking et voie piétons . Celui çi avait opté pour le classique sportswear, à savoir, le tee shirt coton, forcément trempé après l’effort, et le short court dit flottant … Lui aussi, avait adopté la liberté de sa masculinité sous sa tenue, excepté qu’il aurait dû se souvenir que tout est une histoire de maintien et le flottant court n’est pas ce qu’il convient le mieux à des exercices de barre en rue . Là encore, les passants qui passaient, ralentissaient à sa hauteur, pensez donc, ils jugeaient sur pièces en auditeur libre !

C’est sûr, le sport, ça a vraiment toute sorte de vertus !

Forcément quand plus loin, je croisais un groupe de coureurs, mon regard s’attarda … Après tout, il fallait que j’en ai une explication de cette soudaine « mode libre » : était ce deux hasards ou monnaie courante ?

Il fallait bien que j’aille jusqu’au bout de mon investigation .

La constatation fut concluante .

C’est au bout du compte, une question de vêtement porté, car forcément là encore, des spécialistes ont inventé des choses tout à fait adaptées au maintien dans tout mouvement délié, et l’idée de liberté du sportif concerné par son épanouissement tout à fait personnel .

Je pensais alors que les hommes avaient enfin décider, de montrer qu’ils avaient des couilles et que tout compte fait, pour nous, les femmes, ça n’était vraiment pas si mal ou presque …

Préconisation du jour : messieurs, pour votre plaisir et surtout, le nôtre, faites du sport certes, mais faites le dans des tenues qui nous enchantent les yeux et l’imagination car comme vous le dites si bien, un thon en mini jupe, c’est moche … Je vous laisse donc imaginer ce que nous, nous pouvons penser de couilles en décrépitude …

Commentaires

  • En voilà d’une mode sportive bien particulière. Vous m’apprenez que les hommes ne portent plus de « soutien-couilles » quand ils courent… Ce n’est pas banal et peu esthétique, et sûrement pas très bon pour leur vitalité sexuelle ( d’ou l’expression partir en couilles…) Les aborigènes et autres ethnies polynésiennes étaient coutumiers du fait et c’est certainement pour cela qu’ils ont presque tous disparus. Leurs spermatozoïdes n’ont pas supporté de tels ballottements. Ils ne se sont donc pas fait des couilles en or… Il faut vraiment mettre en garde les Versaillais…
    Heureux de retrouver votre humour. Bonne journée.

  • rires ... Heureuse de vous retrouver également ... Avec une improvisation digne de votre sexe !
    Mais la question restera, sans doute, doit on vraiment mettre en garde les Versaillais ?
    Bonne et belle journée !

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