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  • En libre, craque elle ment...en fi sure dame!

    J’ai peur d’écrire comme j’ai peur d’aimer ; j’ai peur d’y mettre la goutte de mon sang qui fera que cette histoire sera mienne.

    Comment peut on passer à côté de sa vie, à faire semblant de s’épanouir dans un monde parfait, à rêver à l’humain beau et vertueux, à décliner l’amour en joliesse imperturbable, à croire que demain sera toujours en arc en ciel poussé et que le chatoiement de ses couleurs rayonnera jusqu’au plus profond de la noirceur?
    Comment puis je m’habiller toujours de naïveté?

    Je me sens lasse soudain, si délacée de ces minutes effrontées qui coupent en tempo sec, cette âme à la vague outlet déroulée.
    Je me sens triste soudain, en peine abjecte assise en instance haute menant de luire à ténèbre bas.
    J’ai l’impression que le monde a murmuré au creux de mon oreille tout le bruit affreux de son ennui, le tintamarre rougeoyant de son dégoût s’épandant à grands flots sur les miasmes vacillants de ce que je croyais être.

    Retenez moi, je chancelle, je vais me perdre dans ce chaos nouveau qui déjà me presse vers mon très peu sur de pas dépassés à enjambées empêtrées de las.


    (!)

    Retenez moi, je vais me briser la gueule sur ce foutu merdier dans lequel vous existez déjà!!!

    Ah, ça y est, vous haussez votre sourcil en vous demandant ce que je peux bien vous concoctez là.
    A vrai dire, je ne sais pas.
    Je me suis perdue.
    Je voudrai comprendre l’insensé mouvement résigné et pourquoi, il reste perpétuel sans que personne n’y essaie n’importe quelle clef en sésame salvateur d’un retournement libérateur de sablier : l’inopinée félicité du bonheur!

    Pourquoi tout est si mal ?

    Laissez moi, par pitié, retourner dans mon livre entre ses pages douces caressée par ses doigts légers!
    Laissez moi, je vous en prie, retrouver mon aimé celui que je rencontre à la page cinquante et qui mettra sur ma bouche, avant le mot fin, ce désir inaltérable de la bienheureuse béatitude du deux à jamais!


    Je vous laisse à vos mensonges, votre mal être, vos mesquineries, votre envie de détruire intolérables à tout ce qui est décrit ici, dans mon monde d’absolue joliesse.
    Entendez vous ? Je veux rentrer chez moi!

    - « Bonsoir! Bienvenue chez Burger truc machin burgermiam ! Pouvez vous parler distinctement dans le micro, je n’ai pas compris votre commande! »



    - « Que veux tu?
    - Juste toi. »


  • En libre voeux de moi...

    Mon bel amour,


    En ce jour glorieux de nouvel an audacieux où tu te trouves encore si loin de moi, je veux essayer de glisser ces mots dans la lumière afin qu’ils arrivent à t’atteindre dans cet endroit si froid qui n’est toujours pas fait pour moi.


    Je reste là, à me demander encore pourquoi le pied de nez est mien, celle qui écrit des histoires d’amour belles et douces avec un happy fin du fin.
    Celle qui demeure avec son crayon en main, après le point délivré, espérant encore que ces heures clamées nouvelles, apportent l’espérance réalisée et pas le désenchantement avéré.
    J’en viens à me demander de l’utilité de persévérer dans la confection, à langue appliquée et yeux étonnés, de doux contes à dormir enfiévré des passions déclarées.
    J’en cours à me convaincre qu’il serait temps de passer à autre chose, d’écrire des histoires foutrement noires à faire dresser chaque goutte de sueur à la sustentation, de peur qu‘elle ne révèle ce qui doit rester cacher, à frémir impunément mais sans coup férir, jusqu’à quérir la grâce d’une fin rapide et efficace dans la liberté à demeurer vivant en sain à la fois.
    L’horreur dans la splendeur d’échapper à la plus infime éclaboussure avec blancheur immaculée à la clef, livrée ou pas avec l’accessoire brillant et rond à la fois.

    Après tout quand je fonds une suave histoire rose avec la musique qui ose en douce de vertigineuses odes soyeuses enrubannées de satin, que récolte le lecteur?
    Une palpitation excessive avec une frustration naissante assortie de dégoût de soi?
    Un haussement d’épaule répété moult fois à la lecture du délicieux improbable qu’il ne touchera pas du doigt et qui le conduira de surcroît chez son ostéopathe ravi de redresser un truc que l’autre ne soupçonnait même pas de travers dans des cas comme ça?

    Tout à coup, je me sens le monstre que l’on décrit tout bas comme l’empêcheuse d’aimer en bon, beau et simple à la fois, sans compliquer le sentiment qu’en fait, l’on n’a pas envie de comprendre et de s’approprier en rien qu’à soi.
    Juste du « normal » banal que diable! avec le tantinet en zeste d’original de « presque comme dans » vu on ne sait plus où.

    « - Chut, voilà, calme toi.
    Que t’arrive t il ma douce à hurler en pleurant comme cela? » me chuchote t il en m’installant tendrement au creux de ses bras, en tout contre lui.

    Et apaisée soudainement comme seul lui peut, je parviens à confier mon désarroi quant à l’amour qui ne serait plus roi, devenu moribond pour cause d’exception surannée d‘époques révolues.L’amour condamné, sans pouvoir, remplacé par le désir unique du sensationnel d’émotions fortes partagé par le plus grand nombre et sans grand mal, à la fois.


    Est-ce que l’homme est perdu?
    Est-ce que l’amour est mort ?
    Est-ce que je dors encore ?


    Putain de vœux à écrire pour un 2013 débutant un mardi alors qu’il aurait été tellement plus drôle qu’il le fasse au cinquième jour, histoire de légitimer un peu plus l’hémoglobine qui croit en nous en lançant en un coup un seul puisque bon sang ne saurait mentir, du bonheur, des chevaux, des marches et un chapeau d’où sortirait, l’on ne sait comment, un tonitruant coupé à la tronçonneuse « bonne année bien heureuse ! » …


    « - Que veux tu ?
    - Juste toi. »