Dans le pénombre naissant, nos corps enchevêtrés reposent dans la douce et tendre vibration.
Celle là, connue et retrouvée à chaque fois que ceux là raisonnent en lumière mélodieuse plus ou moins , il est vrai, en tout vacarme selon la distance entre eux, laissée.
La lune, encore timide, nous a murmuré au creux de l’oreille que la nuit serait calme, baignée de la sereine harmonie des amants apaisés.
Certes, elle a souri, l’espiègle, en nous confiant ce message.
Elle, avec sa rondeur, n’ayant pas mine d’y toucher au plaisant plaisir de l’humour en levé d’étoiles, toujours confidente et témoin des cœurs et des corps à l’unisson, rayonnants en magnifique.
Est ce la jalousie qui lui laisse susurrer de la sorte de telles âneries ?
Après tout, en matière de rayons, elle en connaît depuis longtemps ainsi que sur leurs effets chatoyants…
Et donc, si il y en a une qui sait resplendir, qui n’est d’ailleurs que resplendissements dans la nuit, c’est bien elle !
Cependant, vous savez, après si longtemps là haut dans le ciel, il faut bien provoquer l’amusement et celui là est si simple, si joli à regarder, qu’à chacun de ses cycles, elle y va de son petit couplet hypnotique rassurant …
Elle sait, la coquine, l’étincelle même infime qui réveillera, juste un peu plus tard, les endormis en toute quiétude bienheureuse que nous sommes pour l’heure .
Elle connaît le tumulte qu’elle agite à loisir lorsqu’elle exhibe, impudente, son ultime rondeur.
L’incontrôlable déferlante grondante de passion entière qui nous enveloppe et nous emmène en extrême sensualité, à nous laisser croire que satiété ne rime en rien avec jamais.
Nos corps et nos cœurs toujours en murmures de je t’aime pousseront la gamme dans l’harmonique la plus démesurée, satureront tous les filets échappés, amplifiés, sans nul doute, comme jamais.
L’iridescente symphonie faisant alors exalter pour quelques heures la voix unique et merveilleuse de celui là nommé « amour ».
Le prodigieux vacarme sera tel que rien ne pourra l’atténuer et cela durera encore et encore …Jusqu’à l’aurore.
Car oui, petite lune resplendissante chérie, nul ne peux rivaliser avec ton parfait éclat.
Nous ne faisons qu’étinceler nos assourdissants cœurs battants la démesure de tout l’amour grandissant.
Mais pour l’heure, chut …
L’enchevêtrement est parfait, la vibration opalise de tendresse infinie.
-« Que veux tu ?
- Juste toi. »