Quand vient à passer un modèle opposé à son sexe différent bien différent de celui qui est à ses côtés dans la vie depuis « oups, tout ça » , il arrive que l’on dérape un tantinet.
Il est certain que l’on vient à penser que va t on bien pouvoir dire ou faire pour attirer ce regard qui s’égare déjà là bas ?
Parce qu’entre nous, le « on » en question n’a pas fière allure non plus.
Le « on » reproche sans doute à sa moitié son manque d’effort.
Cependant, le « on » notera que l’appellation donnée ici pour désigner sa chaire et tendre est à prendre surtout au propre (garder ceci un instant présent à l’esprit – CF : plus en avant dans le texte) .
Que si le « on » se donnait la peine de s’observer un peu plus, il verrait qu’il lui faudrait faire un camion d’efforts et autant sur l’aspect extérieur qu’intérieur.
Et bien sûr, le « on » le découvre subrepticement pile poil quand vient à passer un spécimen qui le fait presque baver en public.
Je vous prie de croire que si nous pouvions entrer tout à coup dans sa petite tête, nous pourrions convaincre toute la population de tout et de n’importe quoi, les arguments seraient alors percutants . Si nous pouvions convertir tout cela en énergie, cela serait sans dire une solution à considérer intensément pour notre politique de développement durable et autres petites nécessités à suivre d’urgence avant que l’on s’en prenne plein la peau des désagréments et pas que des petits .
Néanmoins, il doit exister un facteur extérieur qui empêche farouchement cela car au bout du compte, d’une part, les « anti tout et n’importe quoi » continuent à ne pas exister pour le plus grand bonheur du business et de ses businessiens (c’est mon post, j’écris et j’utilise les mots que je veux, na ! ) .
Et d’autre part, on est toujours aussi mal embouché pour sauver la planète et ceci bien sûr, toujours pour le plus grand bonheur de … etc …etc …
Mais bon, revenons à notre « on » .
Il est là à essayer de gonfler le torse, rentrer son ventre, se tenir plus droit, recolorer ses lèvres en les mordant un peu … de se présenter sous son meilleur quelque chose quoi !
Cependant, ça n’est pas gagné mon petit « on » mais alors pas gagner du tout !
Le spécimen d’ailleurs, ne lui a accordé qu’une nano seconde d’attention, il a détourné le regard rien qu’à l’odeur …
Bah oui quand je dis que le « on » se laisse aller, ça n’est pas avec le dos de la cuillère et forcément !
Rien ne lui est signalé car ça ne gène plus son entourage immédiat parce que celui là en a pris plus que l’habitude. Il a tout pris l’entourage, tout le package et même la typically cracra way of life du "on ".
Faisant des émules, à quoi bon faire des efforts ?
Le « on » barbote en plein panier que dis je, en malle entière de tout pareille que lui .
Qui se ressemble, s’assemble n’est ce pas ?
Et ceux là de penser qu’il vaut mieux ressembler à quelque chose, même ce modèle là, qu’à rien du tout …
Parce qu’après tout, il est plus facile de se calquer sur un modèle proche de soi que de chercher Michaël Jackson à point d’heure ou Angélina Jolie au bout de la nuit …
Heu, je n’aborderai pas le « on » déguisé, à mi chemin entre « onscur » et on ne sait pas quoi…
Mais si vous l’avez croisé forcément !
On le reconnaît à la tonne d’accessoires divers et bizarres qu’il se colle partout, du clinquant en veux tu en voilà, son « armure bimbo attitude » à lui quoi !
Bref.
Bien sûr, plus on devient un « on », plus le côté pratique a une importance croissante et capitale, mais cela est une autre histoire (comme être soi tout simplement) .
Le hic survient simplement quand le « on » vient à croiser son opposé de l’autre sexe, celui qui au contraire ne se relâche pas ou presque jamais .
Et ces deux là forcément ne peuvent pas se supporter.
Enfin, plus l’un que l’autre en fait.
Et pourtant, l’un a plus besoin de l’autre pour continuer à rester motivé pour ne pas verser dans le côté « onscur » qu’est la facilité et l’autre a besoin de l’un pour que quelques fois, il devienne la motivation suffisante pour s’enlever les doigts du cul et se bouger enfin comme un humain en son entier (*) .
Alors quand vous, spécimen fille, êtes tranquillement assise à votre place dans le bon wagon dans le bon train qui vous éloigne irrémédiablement loin de ses bras, le mp3 vous délivrant le seul message de paix souhaité, vous n’avez sûrement pas envie mais alors pas du tout d’être abordée par ce genre de truc de « on » au masculin, venant de se prendre une illumination illuminante sur le coin du neurone droit, qui veut absolument se prouver qu’il peut mettre en pratique sa grâce toute neuve .
Vous l’envoyez dans une autre galaxie illico presto d’un simple regard .
Et le « on » au masculin dépité s’en va rejoindre son siège, ouvre son sac plastique nochan et en sort son saucisson beurre/cornichons qu’il enfourne goulûment …
La question restera en suspens : rotera t il ou pas ?
(*) : l’être humain est la plus belle réalisation vivante, doté d’un cerveau et d’un corps aux possibilités optimument infinies sauf que bien sûr, il y en a peu qui s’en serve à bon escient.
Et non, ça n’est pas extraordinaire, c’est être un Homme tout simplement.