Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

As long as you're near me

Un jour je me suis réveillée et j’ai découvert que je voulais devenir meilleure.

 

Parce qu’auparavant j’étais quoi ?

A vrai dire, je ne sais pas.

J’ai pourtant toujours eu l’impression d’être quelqu’un de pas trop mal et d’ailleurs, c’est ce que mon entourage me soutenait jusqu’à présent.

 

Cependant là, j’ai eu envie à ton premier regard, à tes premiers mots posés de me surpasser, de faire les efforts que je n’aurai accomplis pour personne d’autre, hormis sans doute aucun, pour mes enfants mais ce n’est pas l’à propos ou si bien sûr, néanmoins, je vous épargnerai un discours long et fastidieux.

C’est étrange à vrai dire de vouloir ainsi être la personne pour toi la plus parfaite. Enfin, non pas parfaite, je déteste la perfection tout compte fait, elle a quelque chose de malsain même quand elle veut bien faire.

Qu’est ce qu’on ne provoque pas comme bêtises sous couvert de soi disant perfection !

De toute façon, elle ne peut exister puisque si cela aurait dû être ainsi, nous serions tous fichus sur le même modèle avec le même mode de pensée…

Ouf !

Heureusement la diversité, comment avancer sinon ?

 

Bon, tout ça ne me dit pas pourquoi j’ai envie de ça maintenant.

Pourquoi j’ai envie de changer alors que je ne me sentais pas si mal ?

Enfin, nan, ça n’est pas « changer » .

J’ai l’impression de me retrouver en fait, c’est comme si je me redécouvrais.

Celle là qui pointe son nez, c’est celle qui me regardait dans la glace, il y a quelques temps de cela en arrière et qui contemplait le monde avec ces yeux là d’une assurance sans limite, ceux qui t’observent maintenant.

C’est ça en fait, je me sens plus moi ! Je ne peux qu’éclater de rires ici : avoir noter ça, c’est une galéjade tellement énorme qu’il vaut mieux en rire et à gorge déployée encore !

C’est très bizarre en fait, où m’étais je perdue pendant toutes ces années ?

Est ce que j’ai joué sur le mode Alice dans des terriers trop étroits pour moi, à m’en faire devenir si étriquée que je ne savais plus qui j’étais ?

 

Ce que je sais c’est que ce matin en ouvrant mes yeux, tout a changé.

Je ne veux plus mourir d’amour, je suis bien trop vieille pour ça.

Je ne veux plus de faux semblants, je suis trop fatiguée de tout ça.

Je ne veux plus de futur en hypothétique beauté flamboyante, je suis lassée de ces mots qui sonnent creux dans ces bouches.

Je ne veux plus que l’on me promette la lune et le soleil, je veux juste que tu me regardes comme ça et que l’on avance plus loin.

 

Il aura juste fallu que tu poses ton regard et quelques mots.

Il aura juste fallu que tu m’enlèves ma précieuse robe et que tu m’aimes au plus profond de moi pour faire ressurgir de je ne sais où celle qui aurait dû toujours être là.

Et le plus curieux actuellement, c’est que j’ai peur de formuler ce que je ressens, peur que ces mots devenus usés et salis par ces bouches inconvenantes ne viennent polluer cet étrange apaisement qui m’envahit depuis que tu es là.

Je suis désolée, il m’aura fallu tout ce temps pour comprendre.

Je ne sais pas ce que je suis mais je sais ce que je suis quand tu n’es pas là.

Je te veux toi, c’est tout, c’est comme ça.

http://www.youtube.com/watch?v=M2IoMOQkBx4&translated=1

Les commentaires sont fermés.