Autant que faire ce peu de moi que tu toises de si haut, je reste attaché à toi.
Mon âme ne peut se départir en courant loin de toi, ici bas, alors que l’envie de plus haut est pourtant là, tes yeux s’égarant déjà, sur ce lumineux là.
Je veux encore goûter à tes lèvres douces, à ton regard charmant, à tes doigts qui s’égarent sur mon corps en laisser aller de douceurs insoupçonnées et insoupçonnables en tours délicieusement voluptueux.
Je veux que tu prennes en un coup un seul, à la manière du fou inspiré dans sa transversalité remarquable, chaque parcelle de ce que je suis pour les jeter à bas et les faire renaître encore et toujours.
Je te veux toi, en magicien de ma vie d’écrits délivrés.
Pour vivre encore ces aventures aux enchanteurs lendemains chantant la mélodie du bonheur même si l’on te regarde comme étant si désuète posée là, sur ton coussinet à tenter encore d’écrire cette histoire douce heureuse qui réchauffera ces cœurs s’attardant quelques fois.
Je reste avec toi.
Je suis avec toi.
Et l’on aura beau te raconter ces contes absurdes d’absolu innovant clavier, je te resterai fidèle jusqu’aux derniers de ces mots que tu voudras bien me confier.
A toi à jamais, après tout, je le répète sans cesse : mon seul désir, ça n’est que toi.
Voilà, ce sont les mots que je te laisse ce soir afin que demain soit un autre jour encore ensemble à disperser de mon graphite en toute impunité.
Bien à toi.
Petit Crayon
Moralité : la folie de l’écrivain, si c’est ainsi que l’on se doit de la nommer, tient au jour où il a livré ses secrets à tous vents, du coup, l’on ne sait qui les a ramassés et quel bordel cela a engendré.
Le salutaire du solitaire aurait il scellé à jamais le salut de l’humanité ?
- «Que veux tu?
- Juste toi. »