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  • Secoué de septembre ...

    Dans le bruissement des rayons doux de septembre, je m’éveille et découvre émerveillée le discours effrontément parfumé et coloré de mes compagnes de sieste.

    Ici, abandonnée par toi, je me réveille à la vie libre, celle qui sera désormais la mienne puisque tu m’en as préférée une autre, plus pratique et plus gérable.

    Je n’ai jamais été l’une et encore moins, l’autre.

    Alors dans ces temps de précipitations rares, à saisir la goutte au vent, tu as fais ce choix inéluctable pour moi : me laisser subrepticement au milieu de la plate bande, ni vu, ni connu.

    Je commence pourtant à m’inquiéter de ce soleil qui me caresse bien trop fort, je me sens de plus en chaude, au bord du ravissement, l’éblouissement en blanc.

    Fondre parmi les fleurs, quelle drôle de fin !

    - « Fichus touristes, regardes ce que j’ai trouvé dans la C3 du jardin anglais ! Une gourde ! Une vieille en plus, tu sais, de celle qui pourrait aller avec le k-way du sketch ! Non, mais je te jure ! » .

    Paul la range en souriant, pensant qu’il va bien la nettoyer et qui sait, dans de nombreux ans, elle lui rapportera peut être des sous comme objet vintage du passé.

     

    en made in moi


    -"Que veux tu ?

    - Juste toi."


    en made in moi

    Ça c'est passé par là bas...

     

  • Délire d'amour mal édicté...

    Je vous suis attachée jusqu’à la fin des temps.

    Je porte cette malédiction de l’aimée trop aimante bafouée par l’amour lui-même qui se complait dans sa complainte de l’amant oublié.

    Je suis là ou trop tôt, ou trop tard, ne pouvant que constater avec amertume, l’étendue du temps encore à gâcher, à générer pour que l’amour, un jour, daigne se rappeler que ce matin là, sous le pommier, ça n’était pas moi, mais elle, celle qui a fait craquer son eden en lui collant entre les dents le pépin qu’il s’attache à vouloir conserver.
    Je n’ai atterri qu’au moment où la dent lassée et saturée, se brisa et fit par la douleur, apparaître l’invraisemblable : une eve de trop dans ce jardin là ; mon adam à moi, faute d’ajustement d’espace continuum temps où il devait se poser, n’ayant rien trouvé de mieux que de se travestir en cette chose visqueuse et glacée…

    Ciel!

    L’amour, pour le coup porté à sa dent du bas, me fustigea et me confondit en assommantes imprécations sournoises pour des siècles et des siècles…

    Condamnée à errer sans personne à aimer jusqu’à la fin des temps!

    Fichtre que cela sonnait un trépas sans cesse repasser à vous glacer le sang d’effroi lorsque le seul rôle désigné à votre encontre était celui « d’elle » faite juste pour « lui. »

    Zut.

    J’essayais depuis, bon gré, mal gré, de rectifier sans aucun succès puisque, à vrai dire, pas douée pour improviser.
    Pourtant, avec l’ère des un et des zéros, j’ai bien crû qu’il en serait fini de toute cette absurdité, que je serai enfin à lui et rien qu’à lui.
    Mais non, rien à faire.
    L’amour est rancunier et surtout, ne supporte pas qu’on lui agite qu’il s’est trompé.

    Mince.

    Fichue tromperie toujours voilée!

    Nonobstant, je vous l’accorde, je pourrai remonter le temps et faire en sorte que tout cela n’ait jamais existé.
    Le souci est que c’est mon adam transfiguré qui portait l’attirail permettant cela et lui, je crois bien qu’il a tout oublié de notre mission sur cette terre là, ça n’est pour lui qu’un tsss tsss souvenir.

    Donc, c’est ici une tentative de sauvetage à laquelle vous assistez, si l’un d’entre vous comprend ce message, qu’il agisse sur les champs et répare ce foutu b. car j’en ai fichtrement assez de passer encore et toujours pour la vilaine.

    Merci.

    Et que la joliesse soit avec vous!


    - « Que veux tu ?
    -   Juste toi. »

     

     

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    Ne jamais oublier que la fantaisie est une curiosité comme une autre...